« Quand vous jouez contre Kobe Bryant ou Dwyane Wade, ils reculent et cela vous invite à shooter », a expliqué Smart au Sacramento Bee. « Cela veut dire que vous n’avez pas travaillé votre shoot. Ils ne vous manquent pas de respect, ça veut juste dire 'tu dois bosser, fils'. »Jusqu'à présent, ce qui a fait la force d'Evans, c'est sa capacité à pénétrer les défenses adverses. Des qualités auxquelles ses adversaires se sont habitués ce qui a rendu son jeu prévisible et donc moins efficace.
« Les gens ont commencé à regarder les vidéos et ils ont commencé à m’empêcher d’aller au panier », reconnaît l'intéressé. « Cette année, je vais devoir shooter. Par n’importe quel moyen, je dois y aller. »Evans a donc passé l'été à bosser son shoot. Mais selon son coéquipier, Demarcus Cousin, le manque d'efficacité de Special T est surtout dû à un manque de concentration.
« Il devient plus concentré. Il est en bonne forme et il est prêt à changer les choses. Il veut y arriver pour que les choses changent. »Cibles des critiques de certains observateurs qui l'accusent notamment de faire preuve de suffisance, Evans, gêné dans sa progression par diverses blessures, devra maintenant prouver qu'il est plus mûr et plus fiable alors qu'il entre dans sa dernière année de contrat...