Tyreke Evans : qu’est-ce qui cloche ?

Tyreke Evans n’a jamais retrouvé le niveau aperçu depuis sa saison rookie. Depuis trois ans, ses moyennes sont en baisse constante.

Tyreke Evans : qu’est-ce qui cloche ?
Si le premier album est souvent le meilleur dans la vie d’un artiste, la première saison de Tyreke Evans aux Sacramento Kings reste pour le moment son plus grand « classic ». Sans abuser de l’analogie, Evans enchaîne les contre-performances de mauvais goût depuis son premier opus type Jay-Z (depuis "Reasonable Doubt", son pourcentage aux ventes a augmenté mais son niveau...). Tyreke Evans n’en finit plus de dégringoler. Elu rookie de l’année en 2010, profitant de la blessure de Blake Griffin pour la saison, ses stats ont baissé chaque année, passant de 20,1 points, 5,3 rebonds, 5,8 passes à 14,9 points, 5 rebonds, 3 passes. Seule satisfaction pour lui : ses moyennes aux tirs sont les plus élevées de sa carrière à l’heure de ces lignes. Néanmoins, on attend beaucoup plus de lui à Sac-Town dans une équipe très jeune et hétérogène. Tyreke explique sa chute de stats et d’impact sur son équipe par un changement de poste.
« C’était une situation différente. Je n’ai plus la balle dans les mains maintenant, je jouais meneur », se justifie le joueur des Kings à The Sacramento Bee.
Il a terminé ailier la saison dernière et évolue actuellement au poste d’arrière. Le but pour son coach Keith Smart étant d’en faire un joueur plus polyvalent.
Son coéquipier Jason Thompson pense au contraire qu’Evans « peut tout autant aider l’équipe sans scorer beaucoup de points, en attirant la défense pour ressortir sur des joueurs libres ».
Si la plupart de ses compères de la draft 2009 connaisse un franc-succès dans ligue aujourd’hui (Stephen Curry, Blake Griffin, James Harden, Jrue Holiday, Brandon Jennings), le numéro 13 des Kings peut toujours se consoler sur la disparition des radars des Jonny Flynn, Hasheem Thabeet  (deuxième choix) et autres Austin Daye et Terrence Williams.