Tyreke Evans veut devenir le go to guy des Kings

Les Kings n'ont pas vraiment de joueur attitré pour prendre ses responsabilités dans le money time, Tyreke Evans veut endosser ce rôle.

Tyreke Evans veut devenir le go to guy des Kings
Dans la défaite face à Minnesota mardi, les Kings ont semblé avoir du mal à déterminer sur qui ils devaient s'appuyer dans le quatrième quart-temps pour faire la différence. Lors de la saison rookie de Tyreke Evans, les Kings n'avaient pas ce genre de problème en jouant presque systématiquement l'isolation pour le combo guard, une tactique malgré tout prévisible et dont Sacramento s'est débarrassé. Ces derniers temps, les Californiens se sont tournés vers les joueurs qui avaient la main chaude, bien souvent Marcus Thornton, mais aussi DeMarcus Cousins avec peu de réussite à la clé, lors des deux dernières défaites de Sacto. Pour remédier à ça, Tyreke Evans a confié au Sacramento Bee qu'il était prêt à enfilé ce costume de go-to-guy dans les fins de match.
« Je veux essayer de relever ce challenge si le coach met le ballon entre mes mains pour créer le jeu pour moi-même ou un de mes coéquipiers. C'est ce que j'ai essayé de faire mardi soir. Je pense que j'aurais pu avoir le shoot sur l'aile un peu plus mais je cherchais aussi à faire une passe décisive, j'avais l'intention de passer la balle. »
Le fait que les Kings soient réticents à l'idée de désigner un joueur comme l'option numéro une en fin de match dérange un peu Evans.
« Je pense que tout le monde en a une (option principale) dans son équipe, ou du moins la plupart des équipes. Nous n'avons gagné que quatre matches et nous aurions dû en gagner plus. Il y a des matches à domicile qu'il faut qu'on gagne car les matches à l'extérieur sont compliqués. On doit vraiment prendre de meilleures décisions pour savoir qui doit avoir la balle dans ses mains en fin de match. »
Depuis que tout va mieux pour lui, Evans semble avoir le profil idéal pour devenir ce joueur avec sa capacité à scorer et à jouer pour ses coéquipiers. Reste à savoir si Keith Smart partage cet avis.