Il y a 6 mois à peine, les Indiana Pacers étaient en finale de la Conférence Est. Avec leur jeu hyper offensif et Tyrese Haliburton comme fer de lance, les fans des Hoosiers se prenaient à rêver de lendemains qui chantent. Logiquement, avec un effectif similaire, le même coach et la chance d'évoluer dans la Conférence est, Indiana devrait faire partie du haut du panier et chatouiller a minima le top 3. Sauf que... non.
Les Pacers sont en crise de résultats et pointent à la 10e place avec 9 victoires et 14 défaites. Haliburton n'est que l'ombre de lui-même, l'alchimie collective n'est plus là et l'attaque à tout va a disparu, avec près de 10 points en moins par match. On parle déjà de rumeurs de trades autour de Bennedict Mathurin, Andrew Nembhard ou Myles Turner et le fantasme de revoir Indiana jouer les premiers rôles à l'Est aura été de courte durée. Un peu comme le mandat de Michel Barnier comme Premier Ministre.
Lui aussi de grande taille, lui aussi issu d'un état de droite (l'Indiana est très largement républicain), Barnier est arrivé plein d'ambition en se disant qu'il allait ramener sa famille politique sur le devant de la scène. Loupé, et pas qu'un peu. Après trois mois seulement, le voilà déjà contraint de faire ses valises, avec des résultats et un taux de satisfaction proches de ceux d'Adrian Griffin lors de son passage éclair à Milwaukee.
Avec son expérience et son gabarit (1,90m), Michel Barnier pourrait peut-être filer un coup de main aux Pacers en se faisant appeler Michael Barnes ? On imagine cela dit qu'il préféra rebondir en dehors d'un terrain de basket, avec un poste de planqué chèrement payé, comme le font généralement les ministres qui quittent le gouvernement par la petite porte...