[superquote pos="d"]"Je pense vraiment que je peux gagner le trophée de ROY"[/superquote]« Je pense vraiment que je peux décrocher ce trophée », expliquait Trey Burke qui soulignait tout de même que le succès collectif était plus important. « Je suis en confiance après la saison que j’ai réalisé l’an dernier. Ma confiance, c’est ma force. Il y a vraiment de bonne chance que je sois RoY. »Certains parleront d’excès de confiance… mais Trey Burke se doit de se reposer là-dessus pour percer. Son talent est indéniable mais pourtant ses détracteurs sont nombreux. Surtout après ses performances mitigées en Summer League. Depuis, une fracture du pouce a retardé son entrée en scène. Le rookie du Jazz a pu disputer son premier match à domicile – dans une des salles les plus bruyantes de la ligue – face à Chicago. Le jeune homme est encore dans une période d’adaptation.
« J’ai raté des shoots que je ne rate pas d’habitude et j’ai oublié des mecs ouverts que je n’oublie pas d’habitude », lâchait Trey Burke frustré après la victoire des siens.Le rookie peine encore à trouver ses marques et il est à nouveau maladroit. Il tourne à 33% de réussite aux shoots en quatre rencontres. Mais le coach refuse de s’inquiéter :
« C’est un gars qui a confiance en lui. Il n’y aucun doute sur sa confiance en lui. Il va traverser des moments comme ça dans cette ligue », explique Tyrone Corbin. « Il doit apprendre, c’est un processus. On va regarder les vidéos ensemble et en discuter. »En attendant de retrouver un pourcentage correct, Trey Burke devra servir idéalement les deux intérieurs, Enes Kanter et Derrick Favors, ainsi que les shooteurs du Jazz (Burks, Hayward). Nul doute que l’ancienne star des Wolverines finira par scorer. Surtout au sein d’une franchise en reconstruction comme Utah où la pression est moindre – voire inexistante – pour les joueurs cette saison. Même si on pouvait espérer mieux, les débuts de Trey Burke sont prometteurs. Et vu le peu de concurrence, on ne serait vraiment étonné qu’il talonne rapidement Victor Oladipo et Michael Carter-Williams dans la course au Rookie Of The Year.