"Si Serge Ibaka n'était pas là, Aaron Gordon serait mon poste 4. Mais Serge est là et Aaron va jouer au poste 3. On va faire en sorte qu'il ait très souvent la balle", a-t-il prévenu sur ESPN.Et Vogel de dévoiler son plan et une comparaison un peu... audacieuse.
"Nous allons utiliser Aaron Gordon comme Paul George".[superquote pos="d"]"Le small ball ? On peut botter le cul des adversaires dans la peinture".[/superquote]Tout un programme. En termes de qualités athlétiques pures, l'ancien de la fac d'Arizona n'a rien à envier à l'ailier de Team USA. Il suffit de voir avec quelle aisance il monte au panier, que ce soit en concours ou en plein match. Mais pour le reste, difficile pour l'heure de comparer Gordon, qui va débuter sa troisième saison en NBA et George, dont l'arsenal offensif et défensif est l'un des meilleurs de toute la NBA. Aaron Gordon n'a pas encore un shoot aussi fiable que celui de Paul George ou même de celui de la plupart des autres ailiers "shooteurs" de la ligue. Le garçon paraît capable de progresser à vive allure, mais le chantier est important. Idem pour le profil de manieur de ballon qu'il souhaite le voir adopter pour soulager un peu Elfrid Payton et Evan Fournier. Il ne s'est encore jamais retrouvé dans la situation de chef d'orchestre sur plus d'une séquence ou deux par match.
"Je sais que le coach veut que je devienne une sorte de troisième arrière. J'aurai plus de responsabilités et plus souvent la balle dans les mains, mais ça me va très bien et je suis prêt à m'adapter".Si l'on considère qu'Aaron Gordon a le potentiel pour acquérir ces compétences, le Magic pourra alors devenir une escouade à la fois grande, athlétique et mobile, avec Gordon, Ibaka et Biyombo capables de switcher en défense et de faire régner la terreur autour de leur cercle, laissant à Vucevic la tâche de scorer en sortie de banc. Des caractéristiques similaires à celles du Thunder depuis des années et qui ont bien failli permettre à OKC de battre Golden State en finale de l'Ouest l'an dernier. Une sorte d'antidote au small-ball que Frank Vogel revendique.
"Nous vivons une ère de small-ball en NBA. Mais je pense qu'avec l'effectif que l'on a, on peut botter le cul de nos adversaires dans la peinture", a lancé Vogel.