Un petit point sur ceux qui devront peut-être changer d'uniforme en cours d'année.
Les habitués connaissent le déroulement de toute saison NBA qui se respecte : quelques matches spectaculaires, des purges à l’Est, des performances individuelles extraordinaires et… des rumeurs de transferts. Evidemment. Comme toujours, les spéculations vont rythmer la ligue entre octobre (ou plutôt décembre) et février. Visionnaires – ou pas – on vous délivre en avance les noms de ceux qui sont susceptibles de faire leur bagage à la suite d’un coup de fil en plein milieu de l’année.
Les prochains All-Stars sur le marché des transferts
DeMarcus Cousins (New Orleans Pelicans)
Cela fait moins d’un an que « DMC » a été dégagé par les Sacramento Kings. Un choc. Un deuxième transfert en moins de douze mois secouerait certainement le cocotier de l’un des joueurs les plus talentueux de tout le championnat.
Cousins arrive en fin de contrat. Dès 2018, il peut filer où bon lui semble. S’entraîner avec Anthony Davis, c’est cool. Mais ce n’est pas pour autant un signe d’engagement sur le long terme du pivot All-Star. D’autant plus que Davis lui-même peut mettre les voiles en 2020.
Si leur association peine à faire décoller NO, les dirigeants devront prendre une décision rapidement. L’arrivée d’un deuxième All-Star ne s’est pas vraiment concrétiser en termes de victoire lors des deux derniers mois de la saison précédente. Même s’il est vrai qu’ils apprenaient tout juste à jouer ensemble… Tout ça pour dire que si les Pelicans sont vite à la traîne à l’Ouest, il serait peut-être préférable d’essayer de refourguer le contrat de DeMarcus Cousins plutôt que de le laisser partir sans contrepartie l’été suivant.
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LaMarcus Aldridge (San Antonio Spurs)
Aldridge en avait gros sur la patate. Alors il a tout lâché devant Gregg Popovich (qui l’a alors certainement menacé de l’envoyer aux Sacramento Kings s’il n’arrêtait pas de faire la fiotte en playoffs). Au moins ça prouve que, contrairement à ses nombreux démentis en cours de saison dernière, le joueur n’est – ou n’était – pas si heureux que ça dans le Texas. Ses stats sont en baisse, il est la cible des critiques… cela fait beaucoup à avaler pour un homme qui prête attention à sa réputation et à son image de marque.
La discussion avec Pop va peut-être aider à améliorer la situation. La communication est la clé de toute relation. Mais avec la course à l’armement permanent à l’Ouest, San Antonio peut sembler un ton en-dessous (ceux qui ont regardé les 25 premières minutes du Game 1 des finales de Conférence penseront le contraire). Libérer le contrat de LaMarcus Aldridge – dont l’apport actuel est plus ou moins remplaçable à moindre coût – doit donc sans doute trotter dans un coin de la tête de R.C. Buford.
Les jeunes prometteurs qui ont besoin d’un nouvel environnement
Emmanuel Mudiay (Denver Nuggets)
Mike Malone a frappé fort en qualifiant Emmanuel Mudiay de troisième meneur des Nuggets derrière le vétéran grassouillet Jameer Nelson et le jeune prometteur Jamal Murray. Difficile à avaler pour le septième choix de la draft 2015. Du talent, il en a. Il lui faut maintenant 1) rester en bonne santé 2) travailler ses points faibles pour de bon (tir, gestion). Ou alors 3) trouver une franchise prête à lui laisser plus d’opportunités.
Aaron Gordon (Orlando Magic)
Le vainqueur du concours de dunk 2016 (attendez, comment ça, il n’a pas gagné ?) était l’un des plus fameux joueurs inscrits au encore plus fameux tableau blanc posté par erreur sur la toile. Dessus ? La stratégie détaillée du Magic pour l’intersaison. Chapeau. Aaron Gordon, pourtant alors considéré comme l’un des joueurs de l’avenir de la franchise, figurait parmi les assets échangeables (enfin A.G. mais bon, il est le seul à répondre à ces initiales).
Depuis Orlando a changé de GM et les nouveaux dirigeants ont drafté un joueur plus jeune – Jonathan Isaac – au profil plus ou moins similaire qui joue au même poste. Ça sent mauvais.
Jahlil Okafor (Philadelphia Sixers)
Il y a ceux qui sont nés trop tôt et ceux qui sont nés trop tard. Jahlil Okafor intègre la deuxième catégorie. Voilà la vie d’un pivot technique, lent et efficace dos au panier à l’époque du « small ball ». Y’a-t-il une équipe de dinosaures prêts à lui filer sa chance ?
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Le cas particulier des Boston Celtics
Danny Ainge a déjà fait péter des transferts dans tous les sens cet été. A priori, il devrait se calmer un peu. Mais si les Pelicans venaient à céder Anthony Davis plutôt que Cousins, comptez sur ce bon vieux Danny pour lâcher Jayson Tatum, n’importe quel Marcus (Morris, Smart, peu importe), tous ses picks, sa mère, sa sœur, etc.
Y-a-t-il un joueur qui n’est pas disponible à Detroit ?
Les Pistons n’ont tellement pas de plan que tous les joueurs sont susceptibles d’être échangés à l’exception peut-être d’Avery Bradley. Ça va bouger. Enfin, ce serait mieux que ça bouge.
Les joueurs qui ne passent pas une saison sans être cités parmi le flot des rumeurs
Kenneth Faried (Denver Nuggets)
Brandon Knight (Phoenix Suns)
Que quelqu’un épargne ses souffrances et celles des fans de la franchise de l’Arizona. Envoyez-le ailleurs. N’importe où. Loin.
Greg Monroe (Milwaukee Bucks)
Le pivot a réussi à se rendre utile pour les Bucks en sortie de banc. Son contrat expire cet été, ce qui pourrait éventuellement faciliter son transfert. Mais, quelque part, ce serait peut-être plus malin pour Milwaukee de le garder jusqu’à la fin de la saison et de se séparer de Mirza Teletovic ou John Henson à la place.
Ces joueurs barrés par de nouveaux arrivants
Iman Shumpert (Cleveland Cavaliers)
L’ancien joueur des New York Knicks a déjà perdu la confiance de son coach. Tyronn Lue ne le faisait presque plus jouer pendant les finales NBA. Iman Shumpert était même très proche de partir cet été. Mais son transfert aux Houston Rockets a avorté. Voilà donc un joueur relégué au bout du bout du banc (dixième homme) alors que son salaire est l’un des cinq plus élevés de l’effectif d’une franchise qui s’apprête à payer une belle Luxury Tax bien salée.
Meyers Leonard (Portland Trail Blazers)
Le jeune joueur a stagné, il a des coupes de cheveux intempestives, il est trop cher vu son rendement et sa franchise a drafté deux nouveaux intérieurs. Là encore, c’est mauvais signe.
Cody Zeller (Charlotte Hornets)
Zeller continuait sa progression et il était même l’un des joueurs les plus importants des Hornets l’an passé. Mais bon, il a fallu que les dirigeants rameutent Dwight Howard et son lot de problèmes. La fausse bonne idée de l’intersaison.
Le mec qui ne bougera pas parce qu’il est le fils du coach
Austin Rivers (Los Angeles Clippers)
En vrac, les autres
Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves)
Le Sénégalais est fort mais il a le troisième salaire des Timberwolves. Après la prolongation de Wiggins et celle à venir de KAT, autant vous dire que les dirigeants auront envie de faire des économies. Gorgui Dieng a déjà perdu sa place dans le cinq…
Jonas Valanciunas (Toronto Raptors)
Derrick Favors (Utah Jazz)
Contrat expirant… contrat facile à refourguer ?
Courtney Lee (New York Knicks)
Barré par Tim « 70 millions » Hardaway Jr.
Les joueurs qui jouent pour des franchises dont le dirigeant serait immédiatement élu GM de l’année s’il arrivait à refourguer leur contrat
Tous signés en 2016, au moment du boom du Salary Cap par des franchises qui ne savaient pas quoi faire de leur argent : Ian Mahinmi, Evan Turner, Luol Deng, Joakim Noah, Chandler Parsons, Bismack Biyombo.