« On aurait gagné plusieurs titres », assure-t-il. « Je ne sais pas combien, mais je sais que les choses ne se seraient jamais terminées entre nous comme ça a pu être le cas avec Kobe. Je m’entends très bien avec Shaq. On n’aurait jamais eu autant de clashes. Quand deux ‘Alpha dogs’ s’affrontent, ça ne peut que dégénérer. »Un commentaire plutôt intéressant, dans la mesure ou Tracy McGrady, à l’inverse de Kobe Bryant, a été "forcé" par les événements, d'endosser le rôle du franchise player. Après avoir joué les lieutenants de son cousin Vince Carter à Toronto, il s’était engagé à Orlando pour occuper ce même rôle (avec des responsabilités accrues, cela va sans dire) derrière Grant Hill. C’est finalement la blessure de l’ancien Piston qui l’a conduit à exploser comme ça a été le cas. Par ailleurs, durant son apogée, T-Mac a réussi à se hisser à un niveau totalement fou malgré un supporting cast pour le moins dramatique. Au final, on peut effectivement se demander ce que sa polyvalence et son côté scoreur (un peu) moins croqueur que Kobe aurait pu donner dans le système en triangle de Phil Jackson. Quoi qu’il en soit, T-Mac ne semble pas avoir trop de regrets. Il sait quel joueur il était.
« Les chiffres ne mentent pas. Quand on se demandait qui était le meilleur joueur de la ligue, je faisais partie de la conversation. Quant à savoir si j’étais meilleur que Kobe ou si c’était l’inverse… ça n’avait pas vraiment d’importance à l’époque. Je jouais à un haut niveau et j’étais extrêmement confiant dans mes capacités quand j’étais sur le terrain. »