Dans l'émission qu'il anime sur SkweekTV, le Skweek Show, Tony Parker a récemment reçu Dwyane Wade, Pau Gasol et Dirk Nowitzki. Chacun a pu évoquer des souvenirs marquants de sa carrière et revenir sur ses interactions avec l'un ou l'autre des membres fraîchement intronisés au Hall of Fame présents en plateau. "D-Wade" a reconnu voir été particulièrement marqué par l'absence de trashtalk de la part des Spurs de "TP" lors des Finales 2013 et 2014.
"Normalement, quand tu affrontes une équipe, particulièrement en Finales, il y a un peu de trashtalk, des trucs... Mais eux, ils ne parlaient pas. Il n'y avait pas de trashtalk. On n'arrivait même pas à faire en sorte qu'ils nous regardent de travers. Ils ne faisaient rien de tout ça. Ils jouaient juste au basketball. Quand c'est comme ça, tu as envie de provoquer quelque chose chez l'adversaire. Eux, il n'y avait rien. Ils te battent, c'est tout.
C'était tellement bizarre pour moi. Les médias voulaient pouvoir raconter des choses, mais il n'y avait rien. C'était juste un affrontement pour savoir qui serait meilleur au basket, qui allait le mieux exécuter son plan. Contre eux, ça a été des Finales différentes, surtout qu'on a joué contre eux deux ans de suite. Tu te dis que la deuxième année il va y avoir quelque chose, mais ils nous ont juste fessés et ont poursuivi leur route".
Tony Parker lui a du coup expliqué la raison de ce mutisme, qui traduit l'approche plus générale des Spurs par rapport à leurs adversaires.
"Tu sais pourquoi on n'a pas trashtalké ? Parce qu'on vous respectait. J'avais beaucoup de respect pour toi, pour LeBron. Je vous respectais et j'avais une peur raisonnable de vous. On parlait de ça souvent dans le vestiaire. Il fallait avoir une peur raisonnable de nos adversaires.
Dirk, je pensais que tu étais le GOAT, donc pourquoi est-ce que je t'aurais trashtalké ? Dwyane, tu étais le joueur préféré de mon frère, il ne parlait que de toi. Pourquoi je t'aurais trasthalké ? Pau, pour moi tu étais le standard à atteindre avec l'Espagne. J'essayais d'avoir cette peur raisonnable contre vous, les gars".