"Jackie représentait beaucoup de choses pour énormément de gens. C'était une épouse, une mère, une fille, une grand-mère, une soeur, une tante et ne amie. Elle était la matriarce de la famille Towns et une source incroyable de force, de passion féroce et d'amour. Elle a touché tous ceux qu'elle a pu rencontrer. Sa passion était palpable et son énergie est irremplaçable", peut-on lire dans le communiqué publié par Minnesota.
Le mois dernier, Karl-Anthony Towns avait décrit une situation compliquée mais que l'on espérait pas désespérée."J'ai appris que mes parents n'allaient pas bien. Ma première réaction a été de chercher immédiatement de l'aide médicale. Il n'y avait aucune raison d'attendre, il fallait aller à l'hôpital le plus proche. [...] La fièvre de ma mère ne descendait jamais sous les 39 degrés. Ça empirait au niveau de ses poumons et de sa toux. Mon père a été libéré de l'hôpital pour être mis en quarantaine à la maison. C'est parti en vrille rapidement pour ma mère, elle avait beaucoup de mal à respirer et ses poumons se ont encore détériorés. Elle a été mise sous respirateur. Elle était désorientée et j'ai essayé de lui parler pour lui expliquer. Tous les jours je lui ai dit à quel point je l'aimais. Elle a été placée dans un coma artificiel. Depuis ce jour, je n'ai pas pu lui parler ou communiquer avec elle. On nous donne simplement des nouvelles de son évolution".
Imaginer qu'il n'a pas pu lui parler une dernière fois est absolument terrible. Une fois encore, ce drame montre que le COVID-19 n'épargne personne, quels que soient les moyens financiers dont dispose un patient. Nous adressons évidemment toutes nos condoléances à Karl-Anthony Towns et à toute sa famille dans cette épreuve.