« Dieu je l’espère. De quoi est-ce que vous me parlez ? Qu’est-ce que vous me racontez ? Vous cherchez à me faire peur ? », s'est agacé le coach de Washington.L'inquiétude est pourtant justifiée tant les Wizards repoussent sans cesse la reprise de leur meneur. Le délai serait désormais de douze semaines. La bonne nouvelle c'est que le numéro un de la draft 2010 s'entraîne avec ses partenaires même s'il se contente pour le moment de séances allégées. En attendant, les coéquipiers de Kevin Séraphin tentent comme ils peuvent de ne pas alourdir leur bilan même si le moral est au plus bas. A l'image de Nenê, les Wizards ne cachent même plus leur résignation même s'il restent sur deux victoires lors de leurs trois derniers matches.
« Ce n’est pas comme si nous étions de retour et que nous allions réaliser un miracle », a confié l'intérieur brésilien à USA Today.Et si un miracle semble peu probable, le retour de John Wall est attendu comme celui du messie par les fans de la capitale fédérale. Sans doute lassé d'entretenir de faux espoirs, Wittman a donc tenu à tempérer les attentes au sujet de son meneur.
« Je lui parle tout le temps. Il doit être John Wall. C’est tout. Etre le John Wall qui fera de nous une meilleure équipe. Il n’a pas la pression et il ne doit pas se dire que son retour changera les choses. Mais je pense qu’il peut nous aider à changer de cap grâce à son talent. Mais je lui ai dit que ce qu’il pourra apporter à cette équipe, par rapport à ce qu’il nous manque, sera de toute façon bénéfique. »