« Ça ne me dérange pas du tout toutes ces rumeurs. Si ça doit se produire, ça se produira. Jusqu'à la trade deadline, chaque jour il va y avoir un million de rumeurs. J'ai déjà été tradé avant la deadline, il n'y aura pas de surprise. N'importe qui peut être trader à n'importe quel moment. Vous ne pouvez pas être trop sûr, vous ne pouvez pas être trop optimistes ou trop pessimistes. Vous devez juste gérer vos affaires et être professionnel », a-t-il confié à Hoopsworld.Voir Kyle Lowry quitter l'Ontario semble tout de même très improbable. Le joueur est très apprécié par le coach Dwane Casey qui a fait de lui son meneur titulaire dès le début de la saison et s'était montré très enthousiaste à son sujet. Gêné par des blessures, il avait perdu sa place de titulaire aux dépends de Calderon mais le transfert de l'Espagnol à Detroit est un signe fort de la confiance que lui accorde le coach et la direction.
« Ça m'a beaucoup aidé. Personnellement, j'ai confiance en mon jeu mais que le coach vous donne encore plus de confiance c'est une bonne chose. Je me sens bien avec mes coéquipiers, je les connais très bien. Je sais comment leur donner la balle là où ils aiment. Je crois que je connais les situations qui permettent à l'équipe d'être au mieux pour nous aider à gagner. Je pense que nous pouvons être vraiment bons . Notre équipe commence à trouver son identité. Plus tôt dans la saison, nous avions un groupe de gars dans une nouvelle équipe, nous devions mettre pas mal de choses en place. Nous ne nous connaissions pas bien. »L'optimisme est donc de rigueur du côté des Toronto Raptors qui devront, malgré tout, réaliser un parcours exceptionnel s'ils veulent accrocher les playoffs. Hoopsworld estime qu'il leur faudra au moins 41 victoires pour se qualifier en phase finale ce qui signifie qu'ils devront terminer la saison par au moins 24 victoires et 11 défaites (68,5%). Ce soir ils affrontent le Miami Heat à domicile, une bonne occasion pour faire le plein de confiance et démarrer une série de victoire qui sera nécessaire pour partir à la poursuite des Celtics mais aussi des Sixers qui n'ont pas dit leur dernier mot dans la course au playoffs. La tâche s'annonce tout de même très compliquée pour les Raptors.