Top 25 : Les joueurs les plus marquants du premier tour !

Le premier tour des playoffs NBA s'est conclu ce weekend. L'occasion de revenir sur certains des acteurs les plus marquants des huit séries disputées.

Top 25 : Les joueurs les plus marquants du premier tour !

5. James Harden (Houston Rockets)

Le MVP en titre est devenu tellement indéfendable que les joueurs de l’Utah Jazz ont tout essayé pour l’arrêter. En vain. Ils se sont même mis à défendre derrière lui pour l’empêcher de tirer à trois-points ! James Harden fait peur à chaque fois qu’il a la balle. Et il a tout le temps la balle. Il sait faire des merveilles avec. Mais il va maintenant devoir prouver qu’il peut sortir les Golden State Warriors.

4. Lou Williams (Los Angeles Clippers)

La preuve qu’il n’y a pas besoin d’être titulaire pour être la star ou la première option de son équipe. Même en playoffs. Lou Williams, le meilleur sixième homme de la ligue, a encore épaté la galerie cette saison. Ses performances folles au scoring et ses paniers assassins ont fait douter les Golden State Warriors au premier tour des playoffs. C’est vrai qu’il s’est complètement troué sur le Game 6. Mais n’oublions pas non plus qu’il a propulsé les Clippers vers le plus grand comeback de l’Histoire des playoffs : 31 points remontés avant de l’emporter. Chapeau.

3. Kawhi Leonard (Toronto Raptors)

Kendrick Perkins a osé comparer Kawhi Leonard à Michael Jordan. Dans le « style de jeu ». Et si on se restreint à ça, ça se tient vraiment ! Nous, on préfère le rapprocher d’un Kobe Bryant – qui a de toute façon copié son jeu sur MJ. On a là un basketteur capable de détruire n’importe quelle défense balle en main. En isolation. Avec des spin-moves, des fadeaways, des drives, des stepbacks. L’arsenal complet que l’ancienne superstar des San Antonio Spurs a sorti pour le Game 1 des demi-finales de Conférence contre les Philadelphia Sixers (45 points). Leonard est – avec Kyrie Irving – la seule superstar à l’Est capable de se créer son propre tir à n’importe quel moment. Et de n’importe où. Sauf que contrairement à « Uncle Drew », il est aussi un défenseur d’élite. En six matches, il a déjà fait plus forte impression en playoffs que DeMar DeRozan pendant toutes ses années à Toronto.

2. Kevin Durant (Golden State Warriors)

Le meilleur joueur du monde. On l’avait déjà noté en première place de notre top 100 des meilleurs joueurs NBA après les finales 2016. Il n’y a maintenant plus aucun doute : la ligue appartient à Kevin Durant. Il est tellement facile. C’est peut-être aussi l’un des trois plus grands attaquants de l’Histoire. En attendant, les Golden State Warriors, moins pimpants, plus mécaniques que par le passé, se reposent essentiellement sur lui. KD fait la différence rien qu’avec son talent. 45 points dans le Game 5 du premier tour. 50 pour éliminer les Los Angeles Clippers au Game 6. 35 pour extirper les doubles-champions en titre du piège tendu par les Houston Rockets lors du Game 1 des demi-finales de Conférence Ouest, sorte de finale avant l’heure. Durant est magistral et il est la principale raison de croire à un nouveau sacre des Dubs malgré une fin de cycle de plus en plus palpable à Oakland.

1. Damian Lillard (Portland Trail Blazers)

L’homme de ce premier tour. Et quel homme. Un joueur souvent sous-estimé par le grand public, alors que tout le monde reconnaît pourtant qu’il est fort. Mais parfois sans réaliser à quel point. Si James Harden est un arrière, alors Damian Lillard est le deuxième meilleur meneur en NBA après Stephen Curry. C’est aussi le leader le plus incroyable de ce championnat (encore une fois avec Curry). Si la majorité des fans de basket ont du mal à croire à son équipe, c’est justement parce qu’ils négligent la capacité du bonhomme à tirer le meilleur de ses coéquipiers. Les Enes Kanter, Al-Farouq Aminu, Mo Harkless… rien d’excitant sur le papier. Mais un ensemble sublimé par Lillard. Des yeux se sont ouverts après les performances exceptionnelles – et surtout répétées – du patron des Portland Trail Blazers contre l’Oklahoma City Thunder. Il a croqué une franchise à lui tout seul. Il a dominé Russell Westbrook de bout en bout. Avec classe. Avec l’instinct du tueur. Lillard était en quête de sang après que Russ lui ait déclaré qu’il « lui mettait des fessées depuis son arrivée en NBA. » Mauvaise cible. Publiquement, Dame n’a rien dit. Mais la veille du Game 5, il déclarait à ses proches qu’ils allaient en finir avec ces mother*******. Et il a lié les actes à la parole. De quelle manière. 50 points. Un game winner. Un tir assassin à douze mètres. Au buzzer. Pour conclure la série. Allez, bye.