Top 25 : Les joueurs les plus marquants du premier tour !

Le premier tour des playoffs NBA s'est conclu ce weekend. L'occasion de revenir sur certains des acteurs les plus marquants des huit séries disputées.

Top 25 : Les joueurs les plus marquants du premier tour !

20. Paul George (Oklahoma City Thunder)

Candidat au MVP jusqu’à la mi-mars, Paul George a vécu une fin de saison douloureuse. Au sens propre. Ça se voyait que la superstar était gênée par une blessure à l’épaule. Mais PG a essayé tant bien que mal d’évoluer à son meilleur niveau. 28 points de moyenne sur cette série du premier tour. Quelques paniers importants, même s’ils n’ont pas fait gagner l’Oklahoma City Thunder. 43% aux tirs et 31% derrière l’arc. Il était tout de même moins tranchant. C’est dommage. On aurait voulu voir ce que ça aurait donné s’il avait été à 100%. Au final, on retiendra surtout la polémique qu’il a créée en notant que le buzzer-beater déjà culte de Damian Lillard était un « mauvais tir ». Ce qui n’était pas complètement faux non plus (sans être tout à fait vrai).

19. Derrick White (San Antonio Spurs)

L’une des révélations de la saison et des playoffs pour les San Antonio Spurs. Encore un pur produit de la franchise texane. Derrick White a été drafté avec l’avant-dernier choix du premier tour en 2017. Il a été déniché puis développé par les coaches des éperons. Et il a bien failli leur faire gagner leur première série de playoffs depuis deux ans. Le sophomore a notamment été héroïque avec une performance quasi-parfaite des deux côtés du terrain lors du Game 3 (36 points). Son impact a été largement diminué ensuite, quand Mike Malone a remis le défenseur Torrey Craig dans le cinq majeur des Denver Nuggets. Avec pour mission spéciale de stopper le petit White. Il reviendra. Plus fort.

18. Jamal Murray (Denver Nuggets)

Quand Jamal Murray va, tout va aux Denver Nuggets. Et ça s’est vu sur ce premier tour contre les San Antonio Spurs. Ses performances en dent de scie ont rythmé une série équilibrée et finalement décidée au bout d’une ultime septième manche. Mais le jeune canadien a fini par en sortir vainqueur. Il a pris le pli. Et il a été décisif quand il le fallait vraiment.

17. Stephen Curry (Golden State Warriors)

Stephen Curry n’est pas à 100% et ça se sent. Le meneur des Golden State Warriors était même incertain pour le Game 1 des demi-finales de Conférence contre les Houston Rockets. Il a finalement pris place sur le parquet mais en paraissant diminué. Il n’est évidemment pas mauvais. Mais ce n’est pas le Curry resplendissant que l’on connait. Celui qui est le moteur lumineux d’une armada historiquement forte. Après, le double-MVP reste très propre (23 pts, 49% aux tirs, 46% à trois-points) et il a l’intelligence de rester dans l’ombre d’un Kevin Durant stratosphérique.

16. Donovan Mitchell (Utah Jazz)

L’Utah Jazz ira aussi loin que ce que Donovan Mitchell peut les porter. Comme l’an dernier. Et comme l’an dernier, ça signifie par au-delà de l’obstacle représenté par les Houston Rockets. Le Jazz est une très belle équipe. Un collectif magnifique. Mais ça ne suffit pas pour rivaliser avec les deux meilleures équipes à l’Ouest, à savoir les Rockets et les Warriors. Parce qu’il n’y qu’un seul joueur vraiment à même de se créer son propre tir et c’est Mitchell. Sauf qu’il est encore jeune. Seulement sophomore ! L’avenir lui appartient certainement. Pour l’instant, il n’est pas prêt. Quand il met 30 points ou plus, son équipe gagne ou est proche de gagner. C’est arrivé deux fois en cinq matches, pour une victoire et une courte défaite. Le reste du temps, il patine. Il lui faut du soutien, à savoir un autre joueur capable de faire la différence seul. Sinon, le Jazz s’expose à des déconvenues tant que Mitchell ne passera pas un nouveau cap. Ça va venir.