5. Golden State Warriors
Young Nucleus : James Wiseman (21 ans), Jonathan Kuminga (20 ans*), Jordan Poole (23 ans), Moses Moody (20 ans), Ryan Rollins (20 ans), Patrick Baldwin Jr (19 ans).
J’avais mis les Warriors plus bas, à la septième place. Puis je les ai remontés. C’est fou de retrouver les champions en titre dans le top-5 d’un classement des équipes avec les meilleurs jeunes joueurs. La récompense d’une stratégie intelligente et, aussi, c’est vrai d’un peu de chance. La période de transition des Dubs a été bénéfique pour le renouvellement de la franchise avec les arrivées de James Wiseman ou encore Jonathan Kuminga.
Mais Jordan Poole a été drafté en toute fin de premier tour par exemple. Tout ce beau petit monde a maintenant l’opportunité d’apprendre les ficelles du métier autour de Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green. Le tout au sein d’une organisation de classe mondiale. Ces gars-là ne feront pas les mêmes statistiques que les stars de leur génération. Mais ils iront peut-être encore plus haut au moment où ils seront amenés à prendre le relais.
4. New Orleans Pelicans
Young Nucleus : Zion Williamson (22 ans), Jaxson Hayes (22 ans), Dyson Daniels (19 ans), Herb Jones (24 ans*), Kira Lewis (21 ans), José Alvarado (24 ans).
Brandon Ingram manque le coche, il aura fêté ses 25 ans avant le coup d’envoi de la saison. Mais rien qu’avec Zion Williamson, les Pelicans ont des raisons d’être excités et… peut-être aussi un peu inquiet. En effet, l’incertitude plane encore autour de la durabilité du bonhomme, qui n’a joué que 85 matches en 3 saisons.
N’empêche que s’il est là, ça envoie sévère. Il n’y a quasiment pas une seule équipe qui peut se targuer d’avoir dans ses rangs un jeune joueur aussi fort que la réplique basket de Thanos. Il ne faut pas oublier qu’il claquait quand même 27 points et 7 rebonds de moyenne en 2021. Surtout qu’autour, il y a des jeunes soldats. Après, à New Orleans, les fans ont appris à ne jamais se faire trop d’illusions.
3. Memphis Grizzlies
Young Nucleus : Ja Morant (23 ans), Jaren Jackson Jr (23 ans*), Ziaire Williams (21 ans*), Desmond Bane (24 ans), David Roddy (21 ans).
Les Grizzlies disposent du meneur le plus spectaculaire de sa génération et peut-être même déjà l’un des meilleurs (ou des plus prolifiques au moins) en NBA. Avec en plus un intérieur dont les caractéristiques pourraient lui permettre, s’ils développent son potentiel, de dominer des deux côtés du parquet.
Et pourtant, malgré les très belles promesses, les qualifications en playoffs et le second tour atteint en 2022, j’ai parfois l’impression que ça ne suffit pas tout à fait. Pour reprendre la provocation de Draymond Green : « ce n’est pas Memphis » qui fait peur – ou qui va faire peur – à Golden State et aux prochains candidats au titre.
En fait, pour être complètement honnête, j’ai le sentiment que la franchise du Tennessee va baisser d’un cran la saison prochaine. Même si ce classement s’étend évidemment au-delà de l’année 2023. La preuve, les Grizzlies sont sur le podium. Peut-être qu’ils auraient pu (dû ?) être moins bien classés finalement.
2. Cleveland Cavaliers
Young Nucleus : Darius Garland (22 ans), Jarrett Allen (24 ans), Evan Mobley (21 ans), Isaac Okoro (21 ans), Achai Agbaji 22 ans).
Un duel pour la deuxième place qui s’est plus ou moins résumé à l’opposition des deux axes 1-4 : Darius Garland et Evan Mobley d’un côté, Ja Morant et Jaren Jackson Jr de l’autre. Pas facile à départager bien sûr. Mais avec en plus Jarrett Allen pour les Cavaliers. Bon, les Grizzlies ont aussi Desmond Bane mais les bons arrières/extérieurs se trouvent plus facilement que les intérieurs vraiment dominants.
Mobley est un joueur qui peut potentiellement marquer sa position sur les années à venir grâce à sa défense, sa qualité de passe, son physique et plus globalement sa polyvalence. Le fit avec Garland – et même Allen – donne encore plus de raisons d’y croire du côté de l’Ohio. Pour la première fois depuis 2003, la franchise dispose enfin d’un groupe capable de figurer à l’Est sans avoir besoin de LeBron James. Et rien que ça, c’est fort (et ça en dit long sur le King).
1. Dallas Mavericks
Young Nucleus : Luka Doncic (23 ans), Tyrell Terry (21 ans), Jaden Hardy (20 ans).
Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là, hein ? En fait, vous auriez pu. La première règle de ce top-15 donnait quand même un bel indice ! Je préfère pouvoir compter sur Luka Doncic que n’importe lequel de ces groupes – pourtant intrigants et prometteurs – de jeunes joueurs mentionnés plus haut.
C’est un peu ma morale de cet article (qui n’engage que moi, bien sûr, manière de partager ma philosophie) : reconstruire, c’est bien. Avoir des bons U25, c’est super. Mais pour vraiment atteindre les sommets, il vaut mieux pouvoir compter sur un joueur générationnel. Pas trois ou quatre All-Stars. D’abord, il faut la base. Il n’y a qu’une poignée de gus capables de mener une franchise au titre.
Parce que même si c’est un sport collectif, le basket se gagne traditionnellement – en tout cas en NBA – avec un top-5 player (sauf quelques très rares exceptions). Doncic en fait déjà partie alors qu’il n’a même pas encore fêté ses 24 ans. Il donne l’impression d’être là depuis si longtemps… et il dispose pourtant d’une marge de progression qui fait frissonner. Impossible de l’imaginer sans MVP ou sans bague d’ici la fin de sa carrière.
PS : La belle pioche Jaden Hardy, potentiel steal, c’est aussi un très beau plus.