Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

Voici le classement des 15 joueurs qui ont selon nous le plus marqué cette décennie qui s'achève dans quelques jours.

Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

7- Klay Thompson

On s’est longtemps demandé si Klay Thompson n’aurait pas envie, un jour, de voler de ses propres ailes et d’avoir sa propre équipe. C’était à une époque où on ne connaissait pas encore assez bien le bonhomme. Klay adore les Warriors et la famille qu’il s’est créée à Golden State, toujours dans l’ombre de son acolyte Stephen Curry et du plus vocal Draymond Green. Les pleins phares et le rôle de franchise player, il s’en contrefout royalement. Thompson est pourtant un shooteur sans doute encore plus mortel que Curry sur l’art strict de la banderille à 3 points. Durant cette décennie où il a été un lieutenant fantastique avec des qualités défensives sous-cotées et un état d’esprit irréprochable, le Californien a battu le record de paniers extérieurs sur un match (14) et a réussi quelques uns des coups de chaud le plus incroyables de l’histoire de la NBA. Ses 60 points en moins de 30 minutes et avec 11 dribbles contre Indiana ou ses 37 points en un quart-temps face à Sacramento en 2015 paraîtront encore irréels dans 30 ans. Thompson a été un homme-clé des trois titres des Warriors, dans ce costume de super-héros discret et un peu perché qui lui va si bien. Il est indissociable du récit de ces 10 dernières années de basket.

6- Russell Westbrook

Sur le plan du palmarès collectif, Russell Westbrook a un peu le même problème que James Harden. Depuis l’épopée de 2012, il n’est jamais parvenu à retrouver les Finales NBA. Comme Harden, c’est à dissocier d’un niveau individuel et d’accomplissements absolument sensationnels. On a finalement découvert le “vrai” Westbrook lorsque Kevin Durant s’est envolé pour Golden State : un alpha dog à l’ancienne, sans pitié, ni envie de frayer avec qui que ce soit d’autre que ses propres coéquipiers. Durant cette décennie, “Brodie” est parvenu à être MVP, 8 fois All-Stars et 8 fois dans l’un des trois meilleurs cinq de la saison. Plus fort encore, cet exploit que l’on pensait impossible à reproduire ou presque : réaliser une saison en triple-double de moyenne, comme Oscar Robertson. Westbrook a fait mieux, puisqu’il a signé trois saisons de suite en 3D. Evidemment, cela s’est accompagné de campagnes de playoffs discutables et de choix erratiques en tant que franchise player, mais cela ne doit rien enlever à sa legacy. Ceux qui ont vu jouer Russell Westbrook se souviendront toujours du spectacle hors du commun que cela représentait en termes d’intensité et de férocité.