Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

Voici le classement des 15 joueurs qui ont selon nous le plus marqué cette décennie qui s'achève dans quelques jours.

Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

9- Dwyane Wade

Le “prime” Dwyane Wade, celui qui a été capable d’aller chercher un titre NBA dès sa troisième saison dans la ligue avec Miami, a vécu dans la décennie précédente. Si ses genoux ont grincé et l’ont empêché de rester un joueur dominant dans la suivante, “Flash” a quand même marqué les esprits. Le fait qu’il ait accepté de prendre du recul pour laisser LeBron James prendre les rênes chez lui, à South Beach, alors que beaucoup d’autres stars se seraient accrochées à leur privilège, lui a permis de décrocher deux titres et de disputer quatre Finales NBA sur ces 10 dernières années. Par fulgurances, Wade aura montré qu’il était toujours un grand joueur, mais ce rôle de lieutenant lui a mieux convenu, limites physiques obligent. Sept fois All-Star entre 2010 et 2016, puis une dernière fois en 2019 pour rendre hommage à sa carrière, Dwyane Wade aura eu comme seul tort de quitter le Heat pour des expériences très, très oubliables à Chicago et Cleveland. Fort heureusement, le voir boucler la boucle à la maison devant un public transi à chacun de ses petits coups d’éclat est une conclusion très satisfaisante pour celui qui entrera immanquablement au Hall of Fame lors de la prochaine décennie.

8- Chris Paul

Le meilleur meneur NBA entre 2010 et 2015. Toujours une référence à son poste encore aujourd’hui. Considéré injustement comme un loser par une partie du public, qui retient essentiellement qu’il n’a jamais joué la moindre finale, Chris Paul a marqué la décennie de son empreinte. D’abord en devenant le maître à jouer d’une incroyable escouade des Los Angeles Clippers. Le général de ‘Lob City’, une équipe spectaculaire qui a fait bondir les foules pendant des années. Un groupe talentueux qui était si près du titre tout en étant si loin. La faute à CP3 ? Il s’est raté sur quelques possessions clés (notamment contre le Thunder au deuxième tour en 2014) mais il a aussi éliminé les Spurs champions en titre au buzzer d’un Game 7 en 2015. Tout le paradoxe Chris Paul. C’est peut-être plus son attitude, insupportable avec ses adversaires, les arbitres et même ses coéquipiers, qui a fini par fatiguer les Clippers. Son transfert à Houston lui a enfin ouvert les portes du troisième tour des playoffs. Et sans sa blessure, le joueur et les Rockets jurent que le titre leur serait revenu en 2018.