Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

Voici le classement des 15 joueurs qui ont selon nous le plus marqué cette décennie qui s'achève dans quelques jours.

Top 15 : Les joueurs qui ont marqué la décennie

11- Kobe Bryant

Kobe a marqué la décennie très, très tôt, en réussissant le back to back en 2010, avec un nouveau titre de MVP des Finales au terme d’une série mémorable en 7 matches contre Boston. Forcément, la suite a été moins savoureuse, mais c’est une autre facette du Black Mamba que les gens ont découvert. Un Kobe un peu plus humain, vulnérable, mais pas moins populaire. Ses dernières saisons se seront toutes achevées sans playoffs, mais il faut mettre à son actif un exercice 2012-2013 exceptionnel, où il a porté les Lakers de façon phénoménale jusqu’à sa rupture du tendon d’Achille. Le retour a été difficile et frustrant pour un tel champion, mais il aura tout de même réussi à boucler de la manière dont il l’entendait : avec le maillot des Lakers sur le dos et dans un énorme feu d’artifice avec 60 points contre le Jazz pour l’ultime match de sa carrière. Dans les mémoires, c’est évidemment la décennie précédente que Kobe aura marqué de son empreinte, mais son impact culturel s’est étendu sur celle qui s’achève et vraisemblablement bien au-delà.

10- Dirk Nowitzki

On sait. A part cette saison 2010-2011, Dirk Nowitzki a traversé la décennie avec une relative discrétion, comme ses Mavs. Après leur titre de 2011, les Texans sont redescendus sur terre et n’ont plus passé le moindre tour de playoffs, quand ils s’y sont qualifiés. Mais si le Wunderkind est dans ce classement, c’est parce que cette fameuse bague du début de la décennie est peut-être la plus méritante, la plus inattendue et quelque part la plus belle. Lorsque Dallas est venu sweeper les Lakers champions en titre en demi-finale de Conférence, avant de cogner le Big Three nouvellement formé du Miami Heat, tout le monde a été pris par surprise. Il faut dire que l’on pensait l’admirable Dirk toujours traumatisé par le souvenir de 2006 et incapable de reproduire les performances qui avaient fait de lui le premier MVP non-Américain de l’histoire l’année suivante. Grosse erreur : l’Allemand a livré une masterclass pour l’histoire cette année-là, en portant les Mavs sur ses épaules jusqu’au titre suprême. Derrière, même si les résultats n’ont pas suivi, il a conservé un niveau de classe et de professionnalisme inégalables tout en grimpant des échelons au classement des meilleurs scoreurs de l’histoire. Son dernier coup de pouce : le tutorat de Luka Doncic pendant un an avant de dire stop, afin de lui passer le flambeau comme il faut.