Autant vous le dire, ça a été aussi dur à mettre en place qu’un drive de LeBron James vers le cercle ou aussi éprouvant qu’une défense rugueuse de Kawhi Leonard. Classer les basketteurs les plus doués de la planète est un exercice impossible mais nous avons tout de même essayé de rendre le ranking le plus crédible possible.
Alors, quelle place pour Stephen Curry ? Quel meneur sera le mieux classé entre Isaiah Thomas, John Wall ou Kyrie Irving ? Toutes les réponses, tout au long de l’été, dans notre top 100.
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10. John Wall (Washington Wizards)
Meneur / 27 ans / PER 16-17 : 23,2 A force de progresser, à force de s’affirmer comme un leader, John Wall est enfin reconnu comme l’un des dix meilleurs joueurs NBA. Par tout le monde, ou presque. Il est sans doute le plus fort de sa Conférence à son poste. Isaiah Thomas et Kyrie Irving sont tous les deux des scoreurs prolifiques et des shooteurs plus adroits, ce qui, quelque part, peut laisser penser qu’ils auront toujours plus de succès que lui en playoffs. Mais Wall est un gestionnaire bien plus accompli. Et un excellent playmaker. Il est, avec James Harden et Russell Westbrook, l’as du drive-and-kick. Ça pénètre, ça ressort. Et ainsi de suite. Il est devenu une véritable machine à distribuer du caviar… et à marquer à mi-distance. Car même au scoring, le meneur des Wizards a passé un cap. Ses 27 points par match en playoffs en sont la parfaite illustration. Tout ça, ça valait bien une place dans le top 10 de notre ranking. John Wall est au sommet de son art. Et avec une Conférence Est un peu plus dégagée, c’est à lui de prouver qu’il peut effectivement prendre les rênes d’une équipe jusqu’en finale de Conférence. Stats John Wall en 16-17 23,1 pts, 45,1% aux tirs, 32,7% à trois-points, 4,2 rbds et 10,7 pds9. Karl-Anthony Towns (Minnesota Timberwolves)
Pivot / 21 ans / PER 16-17 : 25,9 Le nouveau boss de la NBA ! Les Minnesota Timberwolves font peur et ce n’est pas dû à Jimmy Butler, Andrew Wiggins ou Tom Thibodeau mais bien Karl-Anthony Towns. Le jeune intérieur est absolument monstrueux. D’abord statistiquement. Avec 25 points et 12 rebonds au compteur, il marche déjà sur les traces des plus grands. Des chiffres qui devraient même être encore plus fous cette saison. Un petit 27-13-3 à 50% aux tirs et 40% à trois-points n’est pas complètement à exclure. Parce que KAT sait tout faire. Il peut protéger le cercle avec ses longs bras, défendre dur sur les intérieurs costauds avec sa puissance, cavaler après des ailiers fuyants avec sa mobilité… mais aussi faire payer sous le panier ou de loin. Le package intégral. Il faut maintenant que toutes ces statistiques et ces belles promesses se transforment en victoires. Les Wolves n’ont plus aucune excuse. Ils ont les armes pour atteindre le quintet de tête de la Conférence Ouest. A ce moment-là, plus personne ne pourra nier la présence de Towns dans le top 10 NBA. Stats Karl-Anthony Towns 25,1 pts, 54,2% aux tirs, 36,7% à trois-points, 12,3 rbds, 2,7 pds8. Chris Paul (Houston Rockets)
Meneur / 32 ans / PER 16-17 : 26,2 Chris Paul n’est plus considéré comme le meilleur joueur NBA à son poste. Un statut honorifique qui revient à Stephen Curry, Russell Westbrook ou même à son nouveau coéquipier James Harden. Pourtant, ce que fait « CP3 », ils sont peu à en être capables. Sa vision du jeu n’a presque aucun égal dans le championnat. Il connait tous les angles de passe. Tous. Il brille sur pick-and-roll, sur transition, etc. Il a un bon shoot extérieur et il est meurtrier en tête de raquette. Même près du cercle, il demeure solide malgré sa taille (1,83 m). Le All-Star est toujours l’un des joueurs les plus complets du circuit. Mais ses forces sont parfois aussi ses faiblesses. Il est tellement doué qu’il a tendance à vouloir toujours tout contrôler. Ce qui peut parfois nuire à ses équipes. Son bilan en playoffs ne parle pas pour lui. Une dizaine d’années en NBA et donc toujours pas de finales de Conférence pour le « Point God ». Et si c’était la bonne ? La présence de James Harden devrait permettre à Paul de suffisamment déléguer pour s’avérer encore plus tranchant dans les moments chauds. Il sera moins fatigué. Moins ciblé. Et donc plus fort que jamais ? Stats Chris Paul en 16-17 18,1 pts, 47,6% aux tirs, 41,1% à trois-points, 5 rbds et 9,2 pds7. Anthony Davis (New Orleans Pelicans)
Ailier-fort / 24 ans / PER 16-17 : 27,5 Il n’y a pas si longtemps, Anthony Davis squattait les cinq premières places de notre top 100. Il était même promis au podium. Mais à un moment, il faut accepter que les blessures soient aussi un critère de notation. Un joueur souvent victime de pépins physiques est un basketteur plus fragile que d’autres. Tout simplement. Et cette propension à tout le temps se blesser, elle handicape clairement la superstar des New Orleans Pelicans. Nous avons laissé Davis devant KAT parce qu’il a tout de même un temps d’avance sur l’autre prodige des raquettes. Il est un poil plus âgé. Plus expérimenté, aussi. Lui a déjà connu les playoffs. Et il a déjà cartonné à ce stade de la compétition. A vrai dire, le niveau de jeu et les possibilités du mono sourcil le plus chaud du basket sont assez irréels. Ce qui le ramène sur terre, une fois de plus, ce sont les blessures. Stats Anthony Davis en 16-17 28 pts, 50,5% aux tirs, 29,9% à trois-points, 11,8 rbds et 2,8 blks6. James Harden (Houston Rockets)
Arrière / 28 ans / PER 16-17 : 27,4 Ouloulou. James Harden derrière Russell Westbrook (vent de contestation de plus en plus bruyant). Comme pour le MVP, il a fallu trancher. Trois raisons qui nous ont poussées à choisir Russ plutôt que le barbu pour composer le top 5 de notre classement.- Harden n’est pas un leader et nous n’avons pas attendu Kevin McHale pour le dire. Westbrook a le mérite d’être absolument adulé par ses coéquipiers.
- Harden ne défend pas un gramme. Westbrook ne défend pas beaucoup plus mais au moins, quand il est piqué au vif, il se donne
- Harden est plus technique. Mais Westbrook joue dur. Et parfois, jouer dur est plus important qu’être juste fort. A quoi bon être fort si c’est pour ne pas se bouger le cul et laisser ses Rockets se faire défoncer par les Spurs sans agir en patron, sans fierté, sans rien ?