Stats 2018-2019 : 14,9 points, 7,6 rebonds, 1 passe
Aux yeux d’une partie du public, Marvin Bagley restera longtemps le joueur que les Sacramento Kings ont pris à la place de Luka Doncic avec leur deuxième choix le soir de la draft 2018. Mais c’est injuste vis-à-vis de l’intérieur formé à Duke. Parce qu’il a lui aussi des qualités intéressantes et du potentiel. Il peut s’affirmer comme la première option offensive de la franchise californienne – avec son compère De’Aaron Fox en future icône de l’organisation.
Pourquoi il est à cette place du classement ? La plupart des joueurs cités jusqu’à présent sont des joueurs de devoir – sauf quelques exceptions – alors que Bagley a tout de même une palette plus étendue. Il a plus de possibilités.
79. Patrick Beverley
Los Angeles Clippers
Stats 2018-2019 : 7,6 points, 5 rebonds, 3,8 passes
Un joueur moins limité que ce que l’on pourrait croire mais qui reste d’abord connu pour sa combativité, sa défense et son « trash talking ». Patrick Beverley est aussi un bon rebondeur pour sa position, un meneur capable d’évoluer sans la balle et un shooteur correct de loin.
Pourquoi il est devant Marcus Smart ? Plus de folie, plus d’adresse, plus de « vécu » NBA.
78. Ricky Rubio
Phoenix Suns
Stats 2018-2019 : 12,7 points, 3,6 rebonds, 6,1 passes
Un prodige qui n’est finalement jamais devenu une superstar en NBA mais qui a réussi partout où il est passé. Ricky Rubio est un meneur atypique au vu de l’époque. Mais sa présence fait généralement du bien à toutes ses équipes.
Pourquoi il est devant Patrick Beverley ? Nous avons sans doute été un peu influencé par la Coupe du Monde FIBA où il a été élu MVP en menant l’Espagne au titre… puis les Suns se mettent même à gagner depuis que Rubio est dans l’Arizona !
77. Danny Green
Los Angeles Lakers
Stats 2018-2019 : 10,3 points, 4 rebonds, 1,6 passe
Il ne sait pas courir, il ne gagnerait probablement pas un concours où le dribble est mis à l’honneur, il a une gestuelle très étrange pour un bon shooteur… mais Danny Green est un vétéran qui fait gagner son équipe. Déjà deux titres NBA, à chaque fois en jouant un rôle. Il est désormais l’un des facteurs X d’une formation des Los Angeles Lakers candidate au trophée.
Pourquoi il est devant Robert Covington ? Il apporte plus de garanties dans leurs deux secteurs clés : la défense et le tir à trois-points.
76. Gary Harris
Denver Nuggets
Stats 2018-2019 : 12,9 points, 2,8 rebonds, 2,2 passes
Gary Harris n’a pas eu l’ascension espéré au moment où il a signé son extension de contrat – 84 millions sur quatre ans – avec les Denver Nuggets. Il a aussi été gêné par des blessures. Mais il reste l’un des joueurs importants d’une franchise ambitieuse à l’Ouest.
Pourquoi il est devant Danny Green ? Il a moins d’expérience mais il a plus de « bounce » et une meilleure panoplie offensive.