2. Hakeem Olajuwon
Les années 90 sont considérées comme l’âge d’or des pivots dominants. Et il était justement le plus dominant d’entre eux. Au-dessus du lot. Le seul à même de mener son équipe au titre avec deux sacres consécutifs entre les deux « Three Peat » des Bulls. Hakeem Olajuwon l’a emporté contre tous ses concurrents directs en playoffs : Robinson, Ewing, O’Neal, etc. Il les a éduqués avec ses moves dos au panier.
Des années plus tard, « The Dream » enseigne toujours. Mais auprès de la nouvelle génération de superstars. Kobe Bryant, LeBron James et compagnie, tous ont déjà bossé avec lui pour enrichir leur arsenal offensif au poste. Parce qu’il est LA référence en la matière. Un pivot incroyablement prolifique des deux côtés du parquet – MVP et DPOY en 1994 – très technique, très agile, très grand. Un modèle qui délivrait constamment des masterclasses, même en plein Ramadan.
Hakeem Olajuwon était phénoménal, même en plein Ramadan
Le footwork, les turnarounds, la petite patte à mi-distance, les fadeaways, les spins lignes de fond… Olajuwon, c’est décidément le package intégral. De quoi donner le tournis à ses vis-à-vis. Et avec deux bagues en plus de ses 24 points, 11 rebonds et 3 blocks de moyenne entre 1990 et 1999, il est le deuxième meilleur joueur de cette décennie mythique.