6. Charles Barkley
Deuxième flots d’insultes. En fait, on va justifier direct : s’il fallait retenir que deux ou trois saisons, Charles Barkley serait dans le top-3. « Chuck » de 91 à 93, c’est du All-Time player. Mais là, c’est vraiment un ranking sur toute la décennie. Barkley est quand même MVP en 93 avec un parcours magnifique en playoffs et des finales fantastiques perdues par les Suns contre les Bulls – les dernières de Phoenix, en attendant peut-être Chris Paul et sa bande.
Le problème, c’est la suite. Sa deuxième moitié des 90’s est « décevante. » Ou au moins en-dessous d’autres joueurs qui ont été plus réguliers que lui sur la durée. Son passage aux Rockets est clairement foiré. Il n’avait plus la même gouache. De quoi faire dire à Pippen : « Jordan m’avait dit que je gagnerai jamais rien avec Barkley et son gros cul. »
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Mais pour les plus jeunes qui voient « Sir Charles » comme un vieux aigri qui raconte des conneries sur TNT, sachez que c’était surtout un intérieur sous-dimensionné qui claquait du 20 et 10 sans sourciller. Un basketteur complet, coriace, féroce. Une machine. Lui aussi a terminé sa carrière sans titre. Mais ça reste un très grand.