On a beau traiter majoritairement la NBA, on reste des Européens et des fans qui ont été marqués par des joueurs venus du Vieux-Continent, parfois capables de conquérir le basket américain et international. Après une synthèse de nos tops 10 personnels, on a abouti à cette liste, ce classement, des plus "grands" joueurs européens de tous les temps, actifs ou retraités. Il n'est pas exclusivement question de niveau individuel, mais aussi d'accomplissements et de trace laissée sur leur sport.
C'est parti !
10- Nikos Galis (Grèce)
L’un des plus grands « What if » de l’histoire du basket. Après une année senior impressionnante à Seton Hall (3e scoreur NCAA), Nikos Galis est drafté par les Celtics, en 68e, la faute à un agent négligeant qui devait s’occuper du succès d’une cliente plus importante, Diana Ross. Sévèrement blessé à la cheville pendant le training camp, il n’est pas signé par Boston. La plus grande erreur de Red Auerbach, selon le GM mythique des Celtics lui-même. Mais une erreur qui a bouleversé le basket européen et l’a bouleversé à tout jamais.
Sans elle, Nikos Galis n’aurait pas pris la direction de la terre de ses ancêtres, serait resté américain et ne figurerait pas dans ce classement. Il n’aurait pas mis la Grèce sur la carte de l’Europe du basket à coups de cartons offensifs : 7 saisons à plus de 35 pts en coupes européennes (dont 2 à plus de 44 en Korac), seulement 2 saisons sur 14 sous les 30 pts (23,8 et 19,5 à 35 et 36 ans). Il ne serait pas devenu une icône nationale en emmenant l’Aris trois fois au Final Four de l’ancêtre de l’EuroLeague. Des dizaines de cinémas et de théâtres n’auraient pas proposé tant de réductions sur leurs places pour détourner les Grecs de leur télé les soirs de matches européens. Il n’aurait pas acquis le statut de légende et d’idole de tout un peuple en emmenant une sélection quelconque jusqu’au milieu des années 80s, au sommet de l’Europe en 1987 (37 pts de moyenne sur cet Euro), avec une finale remportée devant 17000 personnes en feu.
Tout cela, et beaucoup trop d’autres choses pour les caser dans ces quelques lignes, il n’aurait pas pu le faire. Car il n’aurait pas été le plus phénoménal scoreur que l’Europe a jamais vu. Un scoreur qui a méchamment impressionné le maître du scoring, et de ce sport. « Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un attaquant aussi fort en Europe, et spécialement pas en Grèce », a déclaré à son propos Michael Jordan après une confrontation. Vrais reconnaissent vrais.
Julien Deschuyteneer
9- Luka Doncic (Slovénie)
L’insolent du classement. A seulement 25 ans, Doncic est déjà, à nos yeux, l’un des 10 plus grands joueurs européens All-Time, même si sa carrière venait à s’arrêter demain matin. En termes de précocité, le Slovène a toujours été un phénomène. Tout ce qu’il touche se transforme en or.
A 18 ans, Luka était déjà champion d’Europe avec la Slovénie et membre du meilleur cinq du tournoi en tant que lieutenant de Goran Dragic. A 19 ans, il était déjà MVP et vainqueur de l’Euroleague avec le Real Madrid, triple champion d’Espagne et MVP de la Liga ACB. A 20 ans, il était déjà All-Star en NBA, avec un tableau de marche statistique pas si éloigné de celui de LeBron James… A 22 ans, il avait déjà emmené Dallas et un effectif sans autre star que lui, en finale de la Conférence Ouest grâce à des performances étourdissantes de sa part.
C’est simple, Luka Doncic a justifié le statut de virtuose et de prodige que beaucoup ont eu du mal à porter et à supporter. En termes de basket pur, le garçon propose un cocktail absolument délirant de taille (2,01m, ressenti 2,05m), de flair, de technique, de créativité et de “fuck you factor”, cet élément qui fait apparaître chez lui un sourire carnassier et effronté généralement synonyme d’éradication totale de l’adversaire.
On se revoit dans 10 ans, lorsque l’on n’aura probablement pas d’autre choix que de le propulser dans le top 3 - si ce n’est mieux… - de cette prestigieuse liste.
Shaï Mamou
8- Toni Kukoc (Croatie)
Quand ils pensent à Toni Kukoc, la majeure partie des passionnés de balle orange pensent d’abord au sixième homme clé des Chicago Bulls lors du deuxième « three peat » de la franchise entre 1996 et 1998. Un des membres iconiques de cette équipe avec Michael Jordan, Scottie Pippen et Dennis Rodman.
Mais la partie la plus intéressante de la carrière du Hall Of Famer est peut-être son parcours avant la NBA. Quand il était encore un jeune ailier svelte (ça, ça a changé ensuite) et ultra polyvalent (ça, c’est resté) qui a mené Split à trois titres consécutifs dans la plus grande des compétitions européennes. Il a aussi raflé trois trophées de MVP du Final Four tout en glanant un paquet de médailles avec la Yougoslavie puis la Croatie : Or à l’Euro 89, bis repetita en 91 avec entre temps un sacre au Championnat du monde en 90. Sans oublier évidemment une finale perdue contre la légendaire Dream Team américain de 92 aux Jeux de Barcelone.
Ce Kukoc là – mais évidemment aussi la version épaissie de Chicago – aurait tout retourné dans la NBA actuelle. C’est presque dommage que les cainris voyaient le jeu et les Européens différemment à l’époque. Ils l’ont poussé à prendre du poids et à devenir un autre joueur. Ce qu’il a su faire au bout du compte, tout simplement parce qu’il était extrêmement doué.
Antoine Pimmel
7- Giannis Antetokounmpo (Grèce)
Il y a un accomplissement qui classe de suite Giannis Antetokounmpo parmi les plus grands de l’Histoire du basketball : il est l’un des trois joueurs à avoir nommé MVP et DPOY au cours de la même saison (en 2020). Les deux autres, son compatriote nigérian Hakeem Olajuwon (1994) et un certain Michael Jordan (1988), sont des légendes incontournables de leur sport. Ajoutez-y un titre de champion NBA, un trophée de MVP des finales, plusieurs sélections All-Star et des statistiques hors du commun et vous obtenez un homme qui peut déjà prétendre être l’un des vingt meilleurs basketteurs de tous les temps en termes de palmarès et de production.
Un CV inédit pour un Européen. Parce que même si ses attaches avec le continent africain est fort, le « Greek Freak » est aussi fortement lié à on pays natal, comme son surnom l’indique. Il a grandi dans les rues d’Athènes, où il vendait des montres pour manger. Un parcours incroyable qui l’a mené de la troisième division locale jusqu’à la NBA. Depuis son ascension, Giannis n’a cessé d’afficher son ambition de gagner une compétition avec la Grèce, que ce soit l’Euro, la Coupe du Monde ou les Jeux.
C’est ce qui lui manque pour figurer plus haut dans le classement à l’heure actuelle. Un beau parcours FIBA. Ou peut-être qu’il continuera à accumuler des titres et des trophées individuels en NBA au point où il sera difficile de l’écarter d’un top-5 d’un tel classement. D’ailleurs, avec autant de sélections All-Star, une bague, ses récompenses… il ne serait pas un peu sous-estimé avec cette septième place ?
Antoine Pimmel
6- Drazen Petrovic (Croatie)
Tragiquement décédé beaucoup trop tôt (28 ans…), Drazen Petrovic a pourtant eu le temps de se construire deux carrières et de se constituer un palmarès long comme le bras - et plutôt un bras du genre de celui de Wembanyama. Il faut dire qu’il était précoce et qu’outre son génie et sa virtuosité, c’est aussi pour cela qu’on le surnommait le Mozart du basket. En sélection (Yougoslavie puis Croatie), il a remporté trois médailles (deux d’argent, une de bronze) en autant de J.O. ; une d’or et une de bronze en Coupe du Monde ; et une d’or et une de bronze à l’Euro. Au passage, il a été MVP de la Coupe du Monde 86 et de l’Euro 89. Dans sa « première » carrière en club, il a également dominé l’Europe, avec notamment deux Euroleague avec le Cibona avant de rejoindre le Real Madrid. Là-bas, il remporte la Coupe d’Espagne et offre à son club la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe avec 62 points en finale.
Et s’il est impossible de lister ici la totalité du palmarès et des récompenses individuelles qu’il a glanés en Europe, c’est pourtant sa « deuxième » carrière qui lui a valu de devenir l’une des plus grandes légendes de ce sport. A cette époque, il était impossible pour un Européen non formé aux USA (coucou, Detlef) d’être une star de la NBA. Littéralement impossible. Sauf pour Drazen Petrovic qui était tellement en avance sur son temps qu’il a fallu attendre encore plus de dix ans pour que d’autres Européens deviennent eux aussi des stars outre-Atlantique. En tant que pionnier, à une époque où le regard US sur l’Europe était tout autre, ça a forcément été bien plus dur pour le Croate que pour Dirk, Tony et les autres. Surtout qu’il a débarqué chez des Blazers bien fournis avec Clyde Drexler et Terry Porter dans le backcourt.
Frustré d’être penché pour la première fois de sa carrière, il force un trade. Il atterrit aux New Jersey Nets où il émerveille la ligue par ses qualités de scoreurs (20,6 pts, puis 22,3, et surtout quelques cartons mémorables) et son adresse exceptionnelle (deux saisons à 45% à 3-pts). Il devient le premier Européen à être All-NBA (Third Team). Un pionnier, on vous dit.
Et l’autre grand What If de ce classement : s’il n’était pas mort si tôt, jusqu’où son talent, son adresse et son incroyable rage de vaincre l’aurait emmené ? Et s’il avait joué à notre époque ?
Julien Deschuyteneer
5- Arvydas Sabonis (Lituanie)
Ah, l'immense Sabas… En Europe, Arvydas Sabonis était un prototype unique et comme on en avait jamais vu auparavant. Avant de pouvoir revêtir le maillot de sa chère Lituanie, le pivot de 2,21m avait étalé son alliage fou de taille, de puissance, de technique et de vision du jeu avec l’URSS, avec laquelle il a remporté, entre autres, un titre olympique, un titre de champion du monde et un Eurobasket. Une fois passé sous sa “vraie” bannière, Sabonis n’a pas arrêté sa collection de médailles, portant l’état balte jusqu’à deux médailles de bronze aux J.O. et une médaille d’argent européenne.
En club, le golgoth de Kaunas n’a pas été en reste non plus, avec une Euroleague glanée en 1995 avec le Real Madrid et un paquet de saisons où il a globalement été considéré comme l’intérieur le plus fort du continent. Son passage en NBA à Portland après 30 ans et en devant gérer des blessures fâcheuses, a été plutôt bon, même s’il laisse forcément un goût d’inachevé. Cela n’enlève rien à l’impact et à la trace laissés par Arvydas Sabonis dans la mémoire collective. Compte-tenu de ses accomplissements et du côté original de son profil, il semblait compliqué de le mettre plus bas dans ce classement. S’il n’y avait pas eu Sabonis et sa qualité de passe incroyable, y aurait-il pu avoir un Nikola Jokic ?
Son influence sur ceux qui lui ont succédé dans le paysage du basket européen et la forte impression qu’il a faite au public américain sont les meilleurs témoignages de sa grandeur.
Shaï Mamou
4- Nikola Jokic (Serbie)
Ce type de classement, mêlant des joueurs actuels et des légendes dont la carrière est terminée depuis plusieurs années, est de fait difficile. Mais le cas de Nikola Jokic est particulièrement compliqué, tout comme celui de Luka Doncic. Dans cinq ou dix ans, ils trusteront sans doute les deux premières places. Quoique, on espère fort qu’ils seront les numéros 2 et 3 indiscutables derrière Victor, mais on n’y est pas encore. En tout cas, vous avez saisi l’idée. Dans notre ranking, Nikola Jokic a fini à égalité avec TP, et on a choisi de le basculer en #4.
Oui, son talent surpasse légèrement ceux, déjà immenses, de ses aînés. A l’instant T, il a déjà des stats sans commune mesure, un titre de champion NBA, un de MVP des Finals et troi… euh deux de MVP. Ce dernier point pourrait déjà lui donner l’avantage sur ceux qui le précèdent. Sauf que les trois sur le podium ont non seulement de magnifiques carrières NBA, mais ont en plus dominé le basket européen et/ou FIBA comme le Joker ne l’a jamais fait. A vrai dire, Nikola Jokic a l’image d’un joueur n’ayant jamais pesé autant qu’il le devrait en sélection. La vérité est bien évidemment plus nuancée.
Après avoir été le deuxième meilleur Serbe à la coupe du Monde 2019 (5e), il a été impérial à l’Euro 2022 avec des stats jokic-iennes, mais il n’a pas pu empêcher son pays de se faire braquer par l’Italie en 16e malgré un 32 et 13 très costaud. Surtout, la seule grosse perf de la Serbie ces dernières années (World Cup 2023, médaille d’argent) s’est passée sans lui. Après, s’il poursuit sa carrière NBA sur les mêmes bases, domination FIBA ou pas, il faudra être très solide pour l’empêcher de grimper fort dans ce classement.
Julien Deschuyteneer
3- Tony Parker (France)
Entre Nikola Jokic et Tony Parker, il a fallu trancher. Le fait que la carrière du Français soit terminée a finalement pesé dans la balance. Et quelle carrière ! TP n’est pas un monument des San Antonio Spurs pour rien. Il est le plus grand (et le meilleur) basketteur originaire de l’hexagone et il est tout simplement un Hall Of Famer dont le maillot est retiré par l’une des franchises mythiques de cette ligue. Devenue mythique même. Devenue mythique en partie grâce à lui puisqu’il a été l’un des membres historiques du trio qui a fait de la formation texane une dynastie unique dans l’Histoire du sport.
Sur tout ça, il pourrait prétendre être numéro deux (ou un selon certains) de ce classement. Son palmarès est incroyable : quatre titres de champion NBA – plus que n’importe qui dans ce top-10 – le premier européen nommé MVP des finales, des sélections All-Star, un bilan exceptionnel en NBA et des breloques avec la France.
Il s’est évertué à porter son pays compétition après compétition. Il l’a mis sur la carte. Pas sûr qu’il y ait un Victor Wembanyama sans un Tony Parker. Ou alors pas si tôt. Tariq Abdul-Wahad disait « j’ai ouvert une porte, TP a construit une autoroute » en parlant de la passerelle entre la France et les Etats-Unis. De nombreux joueurs ont débarqué de Pro A outre-Atlantique après que les franchises NBA aient pu découvrir de près tout le talent du bonhomme, qui s’est imposé comme le meneur titulaire des Spurs dès sa saison rookie.
Il aurait affiché des statistiques plus impressionnantes en jouant pour une autre franchise. Probablement. Mais il aurait eu moins de bagues, à tous les coups. Ce qui nous pousse à le mettre en troisième position, finalement, c’est le léger goût d’inachevé avec les Bleus. Bien sûr que l’aventure fut magnifique, avec notamment ce sacre à l’Euro 2013. Avant lui, c’était le néant. Ou presque. Mais il tenait à mettre la main sur une médaille olympique. Sans succès. Et au final, Parker et sa bande sont souvent tombés face au même adversaire, notamment lors du Championnat d’Europe organisé chez nous, en 2015. Un adversaire qui mérite du coup de figurer un rang plus haut dans ce classement.
Antoine Pimmel
2- Pau Gasol (Espagne)
J’ai dû combattre deux sentiments : celui de mettre Pau un poil plus bas, en représailles de tout le mal qu’il nous a fait avec l’Espagne, et celui de le mettre en n°1, parce qu’il est né comme moi un 6 juillet. Une fois ces divagations passées, il faut se montrer juste et objectif : Pau Gasol est une légende du basket européen et tout ce qu’il a entrepris dans sa carrière l’a mené jusqu’au succès et aux honneurs. Si on parle du joueur en lui-même, sur un strict plan individuel, ce n’est pas déjà pas banal. Un intérieur aussi skilled, fluide et cérébral, c’est presque injuste. Lorsqu’il a atterri aux Los Angeles Lakers, le Catalan avait tout ce qu’il faut pour faire une carrière de franchise player en NBA, même si ce devait être dans une équipe moins clinquante. A L.A., il a gagné en appétit et en dureté au contact de Kobe Bryant, avec lequel il a d’ailleurs entretenu une belle et émouvante amitié.
Énumérons ensuite ce qu’a fait Pau sur le plan collectif :
- sur la scène nationale, c’est trois titres de champion d’Espagne avec le Barça et deux prometteuses saisons en Euroleague
- sur la scène internationale, c’est 11 (!!!) médailles avec la Roja, dont 4 en or (trois Eurobasket, une Coupe du monde). Son Espagne a été l’équipe qui a rivalisé le plus frontalement avec Team USA (garnie de stars) en 2008 et 2012 aux Jeux Olympiques. A part en fin de carrière (et encore, les Bleus se sont mangés un Papy Pau d’un niveau invraisemblable en 2015…), il a toujours été le patron et le visage de cette équipe.
- sur la scène américaine, c’est 2 titres de champion en tant que lieutenant de l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, 2 All-NBA Second Teams et 6 sélections pour le All-Star Game.
Un monstre, tout simplement. Et même si ça ne doit pas nécessairement entrer en ligne de compte dans ce classement, il faut le préciser : un mec en tous points formidable.
Shaï Mamou
1- Dirk Nowitzki (Allemagne)
C’est là où le plus grand rejoint le meilleur. Hormis Nikola Jokic ou quelques superstars (TP, Giannis) sur une courte période, aucun joueur européen n’a atteint le niveau de Dirk Nowitzki. Avec une différence majeure en faveur du Bavarois : il a flirté avec les sommets pendant plus de quinze ans. Au point de s’affirmer comme l’icône absolue des Dallas Mavericks, comme une légende de la ligue et comme l’un des six scoreurs les plus prolifiques de l’Histoire de la NBA. Rendez vous compte. Une saison de plus et il passait Michael Jordan.
21 saisons dans la ligue. Plus que n’importe quel joueur originaire du Vieux continent. 14 sélections All-Star. Là aussi, un record pour un Européen. La dernière lors de son ultime saison, parce que la NBA l’a invité pour l’honorer. Preuve, s’il en fallait une de plus, que Nowitzki est un monument de son sport et de la plus grande ligue du monde.
Plus de 31 000 points et 11 000 rebonds en carrière. Un MVP. Deux finales. Mais surtout un titre. Une bague légendaire, là aussi, en venant à bout du Miami Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh en 2011. Parker, Jokic, Gasol et Antetokounmpo ont aussi gagné. Mais pas comme Dirk (quoique, pour le Joker…) Il n’y avait pas de Tim Duncan à ses côtés. La manière, la revanche après 2006… ce sacre des Dallas Mavericks est l’un des plus beaux de tous les temps.
Au final, Nowitzki a gagné partout. Même avec sa sélection nationale. Et ça, croyez-le, à l’époque, ce n’était vraiment pas une mince affaire. Il n’a pas décroché de médaille d’Or. Mais l’Argent à l’Euro en 2005 ou le Bronze au Mondial en 2002, c’était presque tout comme. Tout en étant régulièrement l’un des meilleurs joueurs (et marqueurs) des différents tournois. Si les Allemands sont les rois du monde aujourd’hui, c’est parce qu’il y avait Dirk le wunderkind pour leur ouvrir la voie.
Antoine Pimmel