Top-10 : Les plus grandes finales NBA des années 90

La ligue a rendu disponible toutes les finales NBA depuis 1990 sur le League Pass. L'occasion pour nous de les classer, en commençant par les 90's.

Top-10 : Les plus grandes finales NBA des années 90

3. Finales NBA 1994

Houston Rockets - New York Knicks : 4-3

La guerre des tranchées. Le choc des géants. Parce qu’avant de marcher sur Shaquille O’Neal en 1995, Hakeem Olajuwon s’est coltiné Patrick Ewing en 1994. Les premières finales NBA suite à la première retraite de Michael Jordan et l’occasion pour les pivots de reprendre le pouvoir. Avec en plus une très belle revanche entre « The Dream » et le grand Pat, vainqueur du Final Four NCAA avec Georgetown contre Houston dix ans plus tôt, en 1984.

Une revanche grandeur nature à l’échelon supérieur, et cette fois-ci sur sept manches. Parce que oui, la série est allée au bout des sept matches. La seule au cours des années 90. Une bataille rugueuse avec deux grosses défenses, certes, mais un duel engagé du début à la fin. Et cette fois-ci Olajuwon, battu à l’université mais aussi vaincu par les Celtics de Larry Bird lors des finales NBA 86, est sorti vainqueur. En prenant le dessus sur Ewing dans son affrontement direct.

Hakeem Olajuwon

Le duel des deux premiers choix de draft a tourné à l’avantage du plus complet des deux. Olajuwon a fini avec 26,9 points, 9,1 rebonds, 3,6 passes et 3,9 blocks – dont un contre décisif lors d’un Game 6 ultra serré alors que les Houston Rockets étaient dos au mur – tandis qu’Ewing compilait 18,9 points (36% aux tirs…), 12,4 rebonds et 4,3 blocks.

Les New York Knicks ont beau avoir perdu, ils avaient vraiment une équipe de guerrier avec Charles Oakley, Anthony Mason, l’irrégulier mais fantasque John Starks, etc. Les troupes de Manhattan ne sont pas passés loin du titre au final mais cette série illustre bien leurs déboires tout au long des années 90 : proches mais pas gagnants.

Pour les Rockets, c’est l’avènement d’un groupe séduisant mené par Hakeem Olajuwon, l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Avec ses lieutenants Sam Cassell, Mario Elie, Robert Horry, Kenny Smith, etc. Ces finales 94 n’ont pas forcément beaucoup plu sur le moment mais, avec le recul, elles semblent vraiment intéressantes.