6. Finales NBA 1996
Chicago Bulls - Seattle Supersonics : 4-2
L’une des meilleures équipes de tous les temps, si ce n’est la meilleure, en action. Les Chicago Bulls se sont renouvelés après leur sortie de route au second tour en 1995 en ajoutant Ron Harper, Steve Kerr, Luc Longley, Toni Kukoc et bien sûr Dennis Rodman. Un groupe presque invincible devenu presque invincible, avec 72 victoires en saison régulière. Mais aussi 64 pour son adversaire en finales, les Seattle Supersonics. 136 victoires en cumulé. Un record dans l’Histoire de la NBA.
Mais « 72 ain’t nothing without a ring » et les Bulls n’ont fait aucun cadeau en playoffs. Ils ont écrasé le Heat, giflé les Knicks et balayé le Magic – une revanche de la saison précédente – pour se hisser jusqu’en finales. Avant de gagner les 3 premiers matches de la série contre les Sonics sans grandes difficultés.
C’est seulement à partir du Game 4 que ce choc devient vraiment intéressant. Moment où George Karl a laissé Gary Payton se charger de Michael Jordan en défense. Remonté comme une pendule, le meilleur défenseur de sa génération s’est frotté au meilleur joueur de tous les temps et Chicago n’a plus atteint une seule fois la barre des 90 points à partir de ce moment-là. MJ n’a plus inscrit plus de 26 pions non plus. Là, il y avait match.
Les Bulls ont tout de même fini par l’emporter après avoir perdu deux matches de suite. La série n’est pas la plus spectaculaire des années 90 – même si c’est toujours un régal de voir jouer Shawn Kemp – mais elle garde un aspect très nostalgique, notamment en raison de la présence des Sonics. Cette formation drivée par le duo formé par Payton et Kemp est la dernière grande équipe de Seattle. En tout cas la dernière à être allé en finales NBA avant le déménagement à Oklahoma City en 2008. Alors forcément, ça rappelle des souvenirs.