"Il a été incroyable", résume Tim Duncan à Yahoo ! Sports. "Je sais qu'il est fatigué, on lui demande beaucoup. Il contrôlait le rythme et jouait juste à chaque action."La fatigue pouvait se faire ressentir lors des tirs de TP, incapable de trouver la mire. En revanche, il a gardé sa lucidité et sa concentration pour abreuver ses partenaires de paniers faciles.
"Il trouvait des joueurs démarqués, et les gars rentraient leur shoots pour lui", rajoute Timmy.Après trois QT, Tony Parker affichait déjà 16 passes à son compteur. Usé par les efforts, il ne distribuera plus "que" deux caviars avant le buzzer final. L'essentiel est ailleurs, les San Antonio Spurs mènent désormais 2-0 dans la série face aux Memphis Grizzlies et leur point guard n'y est pas étranger. Il a en tout cas un fan dans le camp adverse qui n'est autre que Lionel Hollins, le coach. Ce dernier a profité d'un léger temps mort dans la rencontre pour expliquer à TP "qu'il adore comment il obtient les fautes" soulignant au passage que "Mike Conley apprenait beaucoup" en voyant jouer Tony. Une fois le match terminé, Hollins en a remis une couche en conférence de presse :
"Il (Tony Parker) est un Hall of Famer. Il a fait des choses géniales durant sa carrière. Il a contrôlé le rythme, il a servi les gars dans la peinture, a trouvé des types ouverts... Nous l'avons combattu et nous avons perdu."