Tony Parker, objectif quatrième titre

Un peu en dedans lors de ses trois dernières sorties, Tony Parker a régalé cette nuit. Le meneur des Spurs est déterminé à aller cher une quatrième bague.

Tony Parker, objectif quatrième titre
On a retrouvé le vrai Tony Parker cette nuit. En retrait lors des trois dernières victoires des San Antonio Spurs – 10 pts et 4 pts face à Denver, 2 pts contre New Orleans – le meneur tricolore s’est réveillé pour le choc face aux Indiana Pacers. Ainsi sont les grands champions, ils élèvent leur niveau de jeu dans les matches importants. Les Texans auraient sans doute dompté les joueurs d’Indianapolis, en inquiétante panne de confiance, sans leur All-Star. Mais c’est bien Parker qui a pris les choses en main. Comme à son habitude, il a trottiné d’un bout à l’autre du parquet, coupé fort vers le cercle, distribué le jeu balle en main (4 passes décisives, meilleur passeur des Spurs avec Boris Diaw et Tim Duncan) tout en baladant George Hill d’écran en écran. Les éperons ont cherché à mettre « TP » en confiance dès le début du match. L’attaque passait par-lui et le succès des Spurs s’est rapidement dessiné entre les mains de leur meneur. Bien en jambes et adroit à mi-distance (10/18 aux tirs, 1 balle perdue seulement), Tony Parker a accéléré le rythme dès le milieu du premier QT. Indiana ne comptait que deux petits points de retard avant que San Antonio enclenche la machine et passe un 15-0 aux Pacers. Un « run » dont Parker était le principal artisan. Le Français est rentré au vestiaire avec déjà 14 de ses 22 points au compteur. Plus que la victoire, on retiendra l’attitude des texans, injouables en ce moment. Mais plutôt que de laisser bercer par l’euphorie médiatique, les Spurs préfèrent se concentrer sur l’objectif final.
« On veut continuer sur notre lancée. On veut continuer à jouer vite en partageant la balle », expliquait Tony Parker après la rencontre. « Cette série (18 victoires consécutives, record de la franchise) ne veut rien dire s’il n’y a pas le titre au bout. On veut tout gagner. »
Tony Parker s’est même permis de plaisanter en soulignant l’idée selon laquelle Gregg Popovich préférerait même que ses ouailles s’inclinent d’ici la fin de la saison régulière. Les Texans peuvent se le permettre. En vieux briscards, ils ont appris à répondre présent lorsque cela compte vraiment. « TP » peut témoigner…

Les highlights de Tony Parker face aux Pacers

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