« Boris, c’est notre meneur de jeu sur la zone » Parker.
Non seulement Tony a (enfin !) gagné suffisamment de respect auprès des arbitres pour que la technique du matraquage ne soit plus suffisamment payante (d’autant qu’il sanctionne désormais tout ceci aux lancers francs), mais en plus faire zone peut désormais être une vraie prise de risque lorsque les shooteurs tricolores mettent dedans. Plus que les qualités de tireurs de Nando De Colo, Mickael Gelabale ou Nicolas Batum, Parker tenait surtout à saluer l’impact de deux hommes dans les progrès opérés par la France dans ce secteur : Vincent Collet et Boris Diaw.
« Depuis que Vincent est le coach, on n’a plus trop de problème sur zone », expliquait-il après la victoire contre la Lituanie qui a tenté, par séquences, de faire zone-press dans l'espoir de perturber la mise en place du jeu français. « Les équipes ne nous font plus 40 minutes de zone comme elles le faisaient avant. On trouve bien les shooteurs. »Un homme en particulier les trouve à merveille, Boris Diaw.
« Boris, c’est notre meneur de jeu sur la zone », balance carrément Parker. « On le trouve en tête de raquette et nos shooteurs sont en confiance en ce moment. Nico, Mickael, Nando mettent tous à trois-points et j’aime bien l’alternance qu’on a entre le jeu intérieur et extérieur, même si parfois on a tendance à jouer un peu trop extérieur. Contre la Lituanie on a trouvé un bon équilibre. »Diaw a d’ailleurs sorti un match magnifique de polyvalence (10 pts, 6 rbds et 8 pds) et s’est montré décisif sur le fil en allant mettre deux paniers de suite à l’intérieur qui ont conclu le 7-0 déterminant exécuté par la France en fin de troisième quart-temps.
« Boris a été énorme. S’il joue comme ça, on peut aller loin. Quand tu mets des paniers près du cercle, c’est plus facile au basket », souriait TP. « Quand tu mets des lay-ups ça aide et quand Boris, Kévin et Ali mettent des lay-ups, les défenseurs sont obligés d’aider, donc nous on se retrouve tout seuls à trois-points et on trouve nos shooteurs. »En conférence de presse d’après match, Vincent Collet avait d’ailleurs lui aussi tenu à saluer la performance de Babac et l’avait même remercié d’avoir accepté de continuer à prendre des tirs pour sanctionner Linas Kleiza (il n’y a vraiment qu’à Diaw que ça peut arriver, ça…). Pas de chance pour les coaches adverses tout ça, il faut maintenant essayer de trouver de nouvelles recettes pour faire déjouer l’EdF.