Son premier MVP des finales
On avance de quatre ans. Tony Parker a pris du galon. Il est devenu un All-Star en 2006. Et il a même pris progressivement le contrôle de sa franchise. En 2007, Tim Duncan, qui compte déjà dix ans de carrière, est légèrement moins dominant offensivement. La ligue a évolué avec les changements de règle et les meneurs scoreurs commencent doucement à faire leur apparition dans la ligue. TP est l’un de leur modèle. Avec son premier pas ultra-véloce, il est désormais la première option offensive de son équipe.
Et pas n’importe quelle équipe. Un candidat au titre. Le favori pour le titre. Et pour la première fois depuis Isiah Thomas en 1989, c’est une formation drivée par un poste un qui marque beaucoup de points qui finit championne. Les Cleveland Cavaliers du jeune LeBron James (22 ans) se font balayer en quatre manches sèches.
Cette fois-ci, TP est beaucoup plus constant que par le passé. Il ne descend pas une seule fois sous la barre des 11 points en 20 matches de playoffs. Avec 11 pointes à 20 points ou plus. Dont trois pendant les finales. 27, 30, 17 puis 24 unités pour le Français, intenable. Il est logiquement élu MVP des finales avec 24 pts de moyenne. Et il est le premier Européen de l’Histoire à le faire.