« C’est toujours inquiétant de perdre, ce n’est pas la préparation idéale. Moi-même, je dois vite me remettre dans le bain. C’est comme à Londres, où notre préparation avait été très perturbée. Il faut s’adapter. Mais cette génération joue ensemble depuis longtemps. On a fait quatre, cinq médailles pour certains, on a l’expérience pour être prêts le jour “J”. On veut battre l’Australie, bien sûr, mais le seul match qui compte vraiment, celui qui détermine ton destin dans une compétition, c’est le quart de finale… à condition de se qualifier. Il faudra construire l’équipe au fur et à mesure pour ça, même s’il faut certains sacrifices pendant le premier tour. »Alors que les Etats-Unis apparaissent une nouvelle fois comme le favori numéro un du tournoi, le quadruple champion NBA se méfie également de nations comme l'Espagne, la Serbie ou encore la Lituanie, prétendants légitime à une médaille à Rio. Tenter de décrocher une breloque olympique, le défi ultime pour TP qui espère surtout prendre un maximum de plaisir pour ce qui sera sa dernière compétition internationale avant une retraite bien méritée.
« Mon bonheur ne passera pas forcément pas une médaille. Quand on a gagné l’or en 2013, j’aurais quasiment pu prendre ma retraite internationale. Mais après avoir vécu une fois les JO, et avec la perspective de l’Euro en France en 2015, c’était une trop belle opportunité de continuer. Aujourd’hui je ne vis tout ça que comme du bonus. Si j’avais écrit un livre sur ma vie, jamais je n’aurais imaginé un tel scénario, quadruple champion NBA, MVP des finales, champion d’Europe… J’ai l’impression, encore aujourd’hui, de vivre un rêve éveillé. »Un rêve que l'on espère voir se prolonger le plus loin possible et se conclure par un dernier coup d'éclat pour Tony Parker à qui l'on souhaite désormais de s'offrir la plus belle des sorties en bleu en rentrant au pays avec une médaille autour du cou.