« On a vraiment l’impression que la façon dont ils mènent leurs équipes respectives mentalement et physiquement est unique. Différente mais ils aboutissent au même résultat » avouait Mike Dunlap après la défaite face aux Spurs mercredi.Le coach des Bobcats examine les images de match de TP et il souhaiterait que son poulain copie surtout de son jeu sans ballon.
« Déjà : son changement de rythme. Ensuite, quand il n’a pas le ballon, il est l'un de ceux qui coupe le mieux au panier dans la ligue. Toutes ses coupes sont assassines. Enfin, si vous défendez en over-play- bim - il vous passe en back-door. »Même modèle pris en considération du côté des Sixers. Doug Collins a façonné Jrue Holiday à l’image du numéro 9 de San Antonio. Résultat : Jrue est un All-Star aujourd’hui. Du côté texan, on se lèche les babines devant la progression constante de TP depuis son arrivée dans la ligue en 2001.
« J’étais là depuis le début, donc je sais comment son jeu a évolué, rappelle Tim Duncan à Spurs Nation. Je sais qu’il a bossé dur, et que la charge a pesé sur ses épaules quand il lui a été demandé de reproduire tous les soirs ce qu’il fait aujourd’hui. C’est un gros boulot, et il a parfaitement géré ça. »Boris Diaw également observateur depuis le plus jeune âge du gamin de Fécamp ne manque pas une occasion de démontrer que Tony est l'un des meilleurs à son poste.
« C’est un meneur qui peut tout faire. Il peut être un organisateur et faire jouer l’équipe. Et d’autres fois, il va être un meneur-scoreur. C’est très rare d’avoir les deux qualités. »Tony Parker cumule 20,1 points et 7,6 passes décisives cette année. Il shoote à 53% aux tirs dont un 39% à trois-points et 80% aux lancers-francs, soit ses meilleurs pourcentages en carrière. Les Spurs dominent le classement NBA et reste sur dix victoires consécutives. Il ne sera peut-être pas MVP, mais finira sûrement dans le top 5 comme la saison passée. Bref, la meilleure saison de sa carrière. Comme tous les ans.