« J’étais sérieux parce que c’est important pour moi », confie TP. « J’ai le sentiment d’être un gagnant. J’ai connu beaucoup de succès dans cette ligue et c’est pour ça qu’ils m’ont signé. »
Les frelons ont fait venir le meneur expérimenté pour encadrer le vestiaire mais aussi pour servir de doublure à Kemba Walker, seul All-Star de l’effectif. Pour l’instant, non seulement il remplit son rôle mais il fait même beaucoup plus que ça. Tony Parker est l’un des hommes clés des Hornets sur ce début de saison.« On avait besoin d’un gars pour contrôler le tempo derrière Kemba et il s’en sort très bien pour l’instant », note son « petit frère » et compère Nicolas Batum.
Nouvelle illustration cette nuit avec ses 24 points et 11 passes décisives compilés lors de la victoire contre le Miami Heat. C’est sous son impulsion que son équipe a creusé l’écart. Il a d’ailleurs terminé avec un différentiel de +19 (le meilleur +/- du match) en 25 minutes. Ses coéquipiers du deuxième cinq, Malik Monk (20 pts) et Michael Kidd-Gilchrist (14 pts, 8 rbds), en ont profité pour eux aussi se mettre en valeur.« C’est un quadruple champion NBA avec beaucoup de fierté et de crédibilité. Il ne se satisfait pas juste de cette victoire. Je pense que son attitude calme tout le monde. Il n’est pas impressionné sur le terrain », ajoute son coach, James Borrego.
Tony Parker monte même en puissance. Il a marqué 10, 18 puis 24 points sur les trois derniers matches et tournent presque à 10 points et 5 passes en sortie de banc. Les Hornets, eux, sont sixièmes à l’Est avec un bilan équilibré (4 victoires, 4 défaites). Mais il semble déjà évident que si Charlotte doit jouer les playoffs, l’ancien All-Star jouera un grand rôle dans la qualification de la franchise.