Tony Parker et la malédiction espagnole
Remontons le temps de presque trois années, pour débouler dans l'antre de Ljubljana. L'Equipe de France, en difficulté dans ce tournoi avec trois défaites lors des phases de poule, vient de sortir la Slovénie de Goran Dragic chez elle en quart de finale. Une sorte d'exploit vu le contexte. Mais le plus gros morceau arrive pour les Bleus, son pire ennemi l'Espagne, l'équipe qui a fait tant de mal à TP et sa bande lors des précédentes campagnes depuis 200, se dresse face à elle, encore une fois. Les deux équipes se retrouvent avec pas mal d'absents dont Pau Gasol et Juan Carlos Navarro côté ibérique ou encore les 3/4 des intérieurs tricolores (Joakim Noah, encore espéré à l'époque, Ian Mahinmi, Kevin Seraphin...). Qu'importe, les troupes de Vincent Collet n'ont qu'un seul objectif, mettre fin à cette malédiction et ramener la breloque en or."La vainqueur de ce match remportera la finale" avait expliqué Parker à l'époque.Mais la première mi-temps ne se passe pas du tout comme prévu. Malgré son meneur NBA, auteur de 14 des 20 points, 7/9), la France pointe à 14 longueurs après 20 premières minutes catastrophiques (34-20). Le rêve est passé serait-on tenté de penser. Le problème semble mental et mis à part TP, aucun des Bleus n'est dedans (3/20 sans Parker). Ce qui se passe après, dans les vestiaires, restera comme l'un des grands coups de gueule les plus célèbres du sport français. https://www.youtube.com/watch?v=OPcJaSc_s6Q