Tony Parker et ses coéquipiers sacrés Champions d’Europe en 2013 étaient à l’honneur ce lundi, à Pau, pour les 10 ans du titre. Dans un entretien avec plusieurs médias, l’ancien meneur des Bleus s’est dit « fier » de l’équipe actuelle, qui s’apprête à disputer la Coupe du Monde (25 août — 10 septembre). Il espère voir la génération de Rudy Gobert et Evan Fournier remporter une médaille d’or.
« Quand je regarde l’équipe de France d’aujourd’hui, toutes les médailles qu’elle a enchaînées, je suis très fier », a assuré Parker. « J’ai hâte qu’on gagne une nouvelle médaille d’or, parce qu’on ne se rappelle que des équipes qui gagnent l’or. Maintenant que je suis à la retraite, les gens ne parlent que des titres que j’ai gagnés. On ne se rappelle que de ça. Et à un moment donné, j’ai hâte. Je trouve que cette génération mérite de gagner une médaille d’or. C’est tout le bien que j’espère pour elle. »
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Parker : « On est partis de très loin »
La sélection de Vincent Collet n’est pas loin du but. Elle a remporté en 2020 la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Tokyo, une première depuis 2000. Elle a également gagné l’argent à l’Euro 2022. Une solide base sur laquelle s’appuyer, qui contraste, selon Tony Parker, avec le contexte dans lequel il est arrivé.
« Je suis très fier de voir l’équipe de France à ce niveau-là et de voir l’impact qu’a eu avec ma génération. Je me rappelle que, quand on a commencé, on est partis de très loin », a raconté le meneur. « Avant notre médaille de bronze en 2005, il n’y avait pas eu de médaille en équipe de France depuis 50 ans (la précédente médaille des Bleus à l’Euro remontait à 1959, mais l’équipe avait remporté l’argent aux Jeux olympiques de Sydney cinq ans plus tôt, ndlr). Le basket européen ne nous respectait pas. Les arbitres ne nous respectaient pas. Sur une décennie, on a commencé avec une médaille en 2005, jusqu’à disputer un Championnat d’Europe en 2015 en tant que favoris. On était à des années lumières de ça quand je suis arrivé. »
« Un peu comme au foot, 98 restera toujours spécial, avec Zidane et Thierry Henry. Mais on se rappellera de 2018 aussi, parce qu’ils ont gagné. Donc j’espère que pour cette génération-là — les Rudy (Gobert), Evan (Fournier) et tout ça — gagnera une médaille d’or. Ils le méritent », a-t-il conclu.
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