« Pop m’a dit : ‘Vas-tu tirer un peu cette saison ?’ », a indiqué TP à Spurs Nation. « Il a été franc avec moi. Il m’a dit : ‘Je veux que tu sois plus agressif.’ »Et preuve que les consignes de Gregg Popovich fonctionnent toujours avec Parker après plus dix ans de collaboration entre les deux hommes, le meneur des Spurs a affiché plus de mordant contre les Celtics, avec un solide 9 sur 12 aux tirs dans la raquette. De quoi ravir son coach, content que son joueur ait retrouvé ses sensations.
« Il a été plus agressif vers le panier. Il est allé dans la peinture comme il sait le faire. C’est le Tony qu’on connaît », a déclaré Popovich.Tim Duncan a lui aussi pu constaté que TP allait beaucoup mieux après un avoir combattu un virus courant novembre.
« Avant d’être plus agressif, je pense qu’il a surtout essayé de retrouver son shoot. Il a manqué beaucoup de tirs qu’il met d’habitude. Et il les a mis contre Boston. »Décevant depuis quelques matches, Tony Parker ne parvenait plus à porter son équipe qui restait sur deux défaites en trois rencontres avant de se relancer face à Boston. Popovich ne cache pas que la situation l'avait quelque peu inquiété.
« Ça nous a préoccupés. Il a beaucoup attaqué le panier mais il n’avait pas la même réussite que par le passé. Il se sent bien. Il ne me paraît pas fatigué. C’est une chose à laquelle il fait attention. Il sait que nous avons besoin qu’il score. »Les Spurs vont enchaîner cinq déplacements à l'Est pour terminer le mois de novembre. Pop peut donc se réjouir que son meneur ait retrouvé son niveau contre les C's avant de négocier un périlleux road trip qui s'achèvera chez le champion en titre, Miami.
« Ça a été son meilleur match depuis un moment », reconnaît Popovich. « Il a réalisé un match complet. C’était le Tony Parker que nous sommes habitués à avoir et que nous devons avoir si nous voulons battre les grosses équipes. »De son côté, TP insiste surtout sur le fait qu'il lui a fallu retrouver la confiance après plusieurs prestations en demi-teinte comme contre les Clippers lundi soir où il est apparu impuissant, ne tentant "que" 11 tirs.
« Je n’aime pas forcer mais parfois vous êtes obligés de forcer un peu les choses », explique Parker.Et s'il reconnaît qu'il a connu ces dernier temps un gros coup de moins bien, il tient néanmoins à souligner le travail effectué par des défenses qui ont bien compris qu'il fallait neutraliser le maître à jouer de San Antonio.
« Ces derniers temps, les défenses ont fait du bon boulot. Contre les Clippers, ce n’est pas que je ne voulais pas shooter. C’est juste qu’ils ont bien défendu sur moi. »