« Pourquoi pas ? Avec ma manière de jouer, je peux certainement jouer aussi longtemps », explique Tony Parker au San Antonio Express News. « Quand je vois Steve Nash être All-Star à 38 ans, je me dis que j’ai le même style de jeu. On ne saute pas beaucoup. On est en quelque sorte les rois du lay-up et des grands joueurs de pick-and-roll. Donc je me verrais bien jouer aussi longtemps que lui. »L'exemple du vétéran canadien, sur le déclin et plus proche que jamais de la retraite, n'est certainement pas le meilleur à suivre pour TP. Et alors que l'ancien maître à jouer Suns doit combattre les blessures depuis son arrivée aux Lakers, Tony Parker compte sur la bienveillance de Gregg Popovich pour économiser des forces de manière à rester performant le plus longtemps possible. En contrepartie, le meneur français, en fin de contrat fin 2015, devra en toute vraisemblance faire une croix sur l'équipe de France à moyen terme pour éviter d'enchaîner des saisons à rallonge qui pourraient augmenter les risques de blessure.
« Tout dépend de ce que Coach Pop et les Spurs vont décider pour l’équipe. Mais j’aimerais jouer encore longtemps. Je suis au top et mon corps se sent très bien. Je prends soin de mon corps et j’ai déjà dit à Coach Pop qu’après 2016 j’arrêterai l’équipe de France. Donc je pense que je peux jouer encore longtemps. »Actuellement au sommet de sa carrière après avoir remporté son premier titre international sous la tunique bleue, il espère toujours remporter un nouveau titre sous le maillot des Spurs avec qui il dispute sa 13ème saison. Grâce à la gestion de Gregg Popovich, qui limite déjà ses minutes en vue d'un parcours long en playoffs, il s'estime capable de maintenir son niveau pendant encore plusieurs saisons.
« C’est pourquoi je pense que je peux jouer à haut niveau pendant encore cinq ou six ans. La façon dont Pop me gère et le fait que je sache que je ne vais pas jouer éternellement avec l’équipe nationale, font que je peux continuer pendant encore un long moment à ce niveau. »Et s'il espère ne pas faire un jour la fameuse 'saison de trop', il souhaite suivre l'exemple des deux dinosaures , Tim Duncan et Manu Ginobili, toujours influents dans le jeu texan malgré leur grand âge.
« Je ne veux pas jouer longtemps sauf si je peux bien jouer. Quand je vois ce que Timmy (37 ans) réalise et la manière dont joue Manu cette année, ça rend confiant sur le fait que je peux faire la même chose. »