Tear drop, paniers en pénétrations, vitesse d’exécution, intelligence de jeu et même tir à mi-distance, les attributs offensifs de Tony Parker sont nombreux. Alors que le meneur de jeu français est bientôt de retour de sa blessure à la cheville, beaucoup auraient pu penser, à l'instar de Tim Duncan, Manu Ginobili ou Danny Green, que c'est en attaque que les Spurs avaient le plus souffert en son absence.
Et bien non. Tony Parker a un réel impact sur le jeu défensif des Texans. Les chiffres le montrent le mieux dans le cas présent. Ainsi, lors des 60 premiers matches, les Spurs ont encaissé 98,1 points (sur 100 possessions) forçant leurs adversaires à tirer à un délicat 43% d'adresse aux shoots, 32% à trois-points. Sans Tony, les chiffres grimpent, dans le mauvais sens du terme, 104,5 pts à 46%, 46% à trois-points.
Tony Parker est, après Kawhi Leonard et Tiago Splitter, celui qui a le plus d'impact sur le nombre de points encaissés des Spurs. Surtout, le meneur de jeu de San Antonio prend le dessus sur son vis-à-vis la plupart du temps. Il limite son opposant direct à une évaluation de 13,3 (la moyenne est de 15) et 43% d'adresse aux tirs. A titre d'exemple, Tony Allen, l'un des meilleurs défenseurs sur l'homme de la ligue fait moins bien (13,5 d'évaluation et 51% aux shoots pour ses adversaires directs).
Sans Parker, Lillard a passé 35 points à San Antonio, Westbrook 26 et Rubio y est allé de son petit triple-double (21-13-12). Une nouvelle fois, c'est Gregg Popovich, coach des Spurs, qui avait vu juste pour le site internet Spurs Nation :
"Son impact défensif n'a pas été assez souligné, vraiment. Il a fait un sacré travail pour défendre chaque soir sur des joueurs difficiles. Son leadership est très important. Je lui fais confiance comme je faisais confiance à Avery Johnson."