« Mon père me critiquait tout le temps, ma mère lui en voulait car il m’engueulait et mes sœurs pleurait… Il y a eu des moments où je ne lui ai pas parlé pendant quatre jours », raconte Tim Hardaway Jr.Le papa en question avoue être allé un peu loin par moment.
« Je voulais qu’il joue comme moi. Je voulais qu’il prenne ça au sérieux – je ne dis pas qu’il ne le faisait pas – mais je voulais qu’il en fasse encore plus. J’étais en train de déchirer la famille et ça ne m’amusait pas. Je voulais qu’il s’amuse en faisant du basket et je l’empêchais de prendre du plaisir. J’ai dû laisser mon ego au placard. J’ai vraiment dû me regarder dans le miroir et un jour, lorsqu’il était en junior, je me suis excusé. »Les excuses ont fait leur effet. Tim Hardaway Jr a alors suivi la route tracée par son père, mais à sa propre manière.
« J’ai senti la pression retomber une fois qu’il s’était excusé. »L’arrière de New York ne sera peut-être jamais l’égal de son père. Alors que ce dernier martyrisait les Knicks en playoffs, Tim Hardaway apporte une lueur d’espoir à la franchise new-yorkaise. Pour le plus grand bonheur de toute la famille.