"Oui monsieur. C'est mon but. C'est pour ça que je suis là tous les jours... Tout est réaliste. Vous devez juste y croire et vous faire un réseau", a-t-il expliqué à Fox Sports Florida.[superquote pos="d"]"Je me suis toujours imaginé en tant que GM car je mettais toujours en place les équipes quand j'étais petit."[/superquote]Devenir GM n'est pas une idée qui a surgi du jour au lendemain dans la tête d'Hardaway. Il a toujours été intéressé par ce genre de position.
"Je me suis toujours imaginé en tant que GM car je mettais toujours en place les équipes quand j'étais petit. Je montais mon équipe pour gagner, pour aller jouer et gagner 8 à 10 matches de suite. Je construisais mon équipe en comprenant ce qu'il fallait pour gagner des matches."Pour lui, il possède toutes les qualités nécessaires pour occuper le poste. En plus, il a appris aux côté des meilleurs : Pat Riley à Miami et Don Nelson qui était son coach lorsqu'il évoluait aux Golden State Warriors.
"J'ai une expertise pour savoir ce qu'il faut assembler sur un terrain de basket, quel type de talent va avec quel type de talent, quel genre d'attitude va avec quel genre d'attitude. Je comprends le CBA. Je comprends comment créer un collectif. Je sais comment gérer des contrats."Pour pouvoir prétendre à occuper un tel poste, Tim Hardaway a dû beaucoup changer. En 2007, il a avait tenu des propos homophobes à l'encontre de John Amaechi qui avait fait son coming out. Des propos choquant qu'il ne pourrait pas se permettre de sortir en tant que représentant d'une franchise NBA.
[superquote pos="d"]"J'ai beaucoup changé. J'entends mes commentaires de 2007 aujourd'hui et je grince des dents."[/superquote]"J'ai beaucoup changé. J'entends mes commentaires de 2007 aujourd'hui et je grince des dents car ces propos étaient vraiment mauvais. C'est comme si je disais aux gens qu'il fallait les prendre pour cible, qu'il fallait les battre, toutes ces mauvaises choses, et c'est comme ça que ça a été ressenti. Je voulais me réconcilier avec moi-même, me réconcilier avec tout le monde et m'assurer qu'ils comprennent que ce n'était pas moi. J'ai commis une grosse erreur et je voulais juste changer", a-t-il expliqué. "Ce que j'ai dit et la manière dont je l'ai dit c'était vraiment mauvais. Mais je pense que ça a ouvert les yeux de pas mal de personnes et que ça leur a fait comprendre que ces gens sont comme tout le monde et que nous ne devrions pas nous en prendre à eux, leur jeter des pierres ou quoi que ce soit. Je pense que ça a permis d'ouvrir le dialogue avec des gens qui ne voulaient même pas en entendre parler. Je pense que maintenant ils vont s'en rapprocher. Je ne dis pas que mes commentaires étaient une bonne chose, mais si je n'avais pas dit ça, je pense qu'on n'aurait pas autant avancé."Hardaway a même confié avoir appelé Jason Collins le jour son coming out en avril dernier. Il semble avoir réussi à s'être refait une image auprès de la ligue et du grand public. Il peut désormais envisager de poursuivre sereinement son ascension au sein de la direction du Miami Heat jusqu'à atteindre son but de devenir GM.