"Ça faisait très longtemps. J'apprécie vraiment le fait de revenir en finale, de voir toutes ces affiches des finales de partout, de voir le patch sur le maillot et toutes ces petites choses", a-t-il confié à l'Associated Press. "Sur les derniers jours nous nous sommes vraiment imprégnés de ces choses. Je pense que j'apprécie encore plus le fait d'être en finale après en avoir été éloigné si longtemps."Dans le match 1, Duncan a fait du Duncan en signant 20 points, 14 rebonds et 4 contres. Après avoir été en difficulté en premier quart-temps (0/5 au tir), il a posé son empreinte sur la rencontre dans son style caractéristique tout en technique et en fondamentaux. C'est d'ailleurs ce style de jeu qui lui permet de durer dans le temps comme l'a expliqué Ray Allen.
"C'est comme ça qu'il a joué toute sa carrière. Il continue de jouer comme ça. Dans ce monde où nous vivons, la régularité c'est tout ce que nous demandons. Vous êtes payés très cher et vous gagnez le respect en faisant ça."Cette année, il a retrouvé des stats offensives qu'il n'avait plus affichées, depuis la saison 2009-10, et a même retrouvé le premier cinq All-NBA. Même si Tony Parker est sans conteste le franchise player des Spurs aujourd'hui, Tim Duncan reste indissociable de la franchise texanne.
"Ce sera toujours la franchise de Tim Duncan. Toujours. Ils devraient lui faire une statue et la mettre devant l'AT&T Center", explique TP qui complimente son coéquipier avec humour. " Timmy est incroyable. A son âge, 50 ans, faire ce qu'il fait c'est dingue. C'est fou. Je ne sais pas comment il fait. C'est incroyable."Ce qui est aussi incroyable, c'est que Duncan affronte des joueurs qui ont grandi en l'admirant, à l'image de Chris Bosh. Avant le début des finales, CB1 avait confié qu'il avait des posters de Mr Big Fundamentals dans sa chambre quand il était plus jeune.
"C'est vraiment bizarre d'entendre ça, surtout en jouant contre quelqu'un comme ça", a confié TD. "Ça veut dire que je suis là depuis très très longtemps, pour en arriver à ce point... S'il pense ça, je suis honoré de l'entendre. Mais nous sommes tous les deux là pour une seule raison : essayer de battre l'autre."Tim Duncan n'a qu'un seul objectif en tête et il ne fera de cadeaux à personne. Chris Bosh a déjà dû le comprendre après un match 1 où il a complètement été dominé par son idole de jeunesse.