« C’est la série la plus dingue que j’ai connue », assure le futur Hall Of Famer.Peut-être s’est-il laissé emporter par l’intensité de la rencontre et l’émotion d’avoir gagné un match très important (quoique, avec Tim Duncan, on a quand même des doutes). Etrangement, aucun des matches de la série n’a été particulièrement serré (hormis peut-être le Game 3 et encore…) et chaque équipe à domicile a imposé sa loi sur son adversaire. A chaque fois que l’un des deux protagonistes est annoncé comme dos au mur, il se relève subitement. Cette série est imprévisible.
« Honnêtement, je ne sais pas comment l’expliquer », ajoute Gregg Popovich. « Chaque match a un scénario complètement différent. On n’a aucune idée de ce qui va se passer. »Même si nous sommes évidemment des amateurs de fin de match à suspense, de tirs décisifs et d’ambiance tendue, c’est aussi ce côté imprévisible de la rencontre qui fait de cette série une affiche particulièrement intéressante à suivre.