[superquote pos="d"]« Souvenez-vous que tout part et termine avec Timmy. » Gregg Popovich[/superquote]« Avant que tout le monde se mettent à applaudir et à donner du crédit à n’importe qui dans cette organisation pour tout ce qui a pu être accomplir, souvenez-vous que tout part et termine avec Timmy. Je prendrai ma retraite juste après lui, parce que je ne suis pas fou. »Une promesse que ne devrait finalement pas honorer Gregg Popovich. Mais l’un des coaches les plus réputés de l’histoire du basket a donné l’idée : Duncan, c’est les Spurs. Les Spurs, ce sont Duncan. Les Texans ont décroché cinq titres entre 1999 et 2014. Tous avec le plus grand ailier-fort de l’histoire dans le cinq majeur. Ils ont été sacrés pour la première fois seulement deux ans après son arrivée en NBA. Ils n’ont jamais manqué les playoffs au cours des 19 saisons passées par le numéro 21 à « River City ». Duncan a remporté 71% des matches qu’il a disputé. Les Spurs se sont maintenus au sommet aussi longtemps qu’il a continué à jouer au plus haut niveau. Ils sont devenus un modèle de réussite qui dépasse le cadre de la balle orange. Qui dépasse même le cadre du sport. Et ça aussi, ils le doivent à Duncan. Les Spurs ont une identité forte qui a servi de modèle aux autres franchises de la ligue pendant des années. Imités... mais jamais égalés. Pour une seule raison : il n’y a qu’un seul Tim Duncan. Cette identité des éperons, elle découle justement de la superstar à la personnalité atypique. Le meilleur joueur d’une équipe incarne souvent la philosophie de son organisation. Surtout s’il reste au sein de la même franchise tout au long de sa carrière. Les Spurs sont réputés pour leur culture. Mais chacun des traits de caractère attribué aux Spurs sont en réalité ceux du géant. Ceux d’un homme calme, poli, curieux et désintéressé par les querelles d’ego. Le même homme qui, alors à l’université, écrivait une thèse sur les dangers liés à un trop grand ego. Et ce sont ces mêmes Spurs qui sont aujourd’hui considérés comme des visionnaires capables de s’ouvrir au basket mondial avant tout le monde et d’y intégrer des joueurs altruistes capables de sacrifier leur ego pour quelque chose qui les dépasse, à savoir des bagues. Tout ça, finalement, c’est lui. Si San Antonio a inspiré la NBA, c’est avant tout parce que lui a inspiré San Antonio. Il est un modèle de professionnalisme, de réussite et de leadership. Un homme respecté absolument partout alors qu’il n’a joué que pour une seule et même équipe. Un homme si brillant que son succès a profité aux autres.
[superquote pos="d"]« On remercie Tim Duncan à chaque fois que l’on passe la porte de nos maisons. » Mike Bundeholzer[/superquote]« On remercie Tim Duncan à chaque fois que l’on passe la porte de nos maisons », confie Mike Budenholzer, coach des Atlanta Hawks et ancien assistant aux Spurs. « Pensez à tous les GM, les coaches, les assistants coaches ou même les assistants vidéos qui ont grimpé au sein de la hiérarchie NBA. On doit tous notre succès ou notre place à Tim Duncan. » « Vous pouvez tracer le succès de tous ces gars là qui se sont fait une place dans la ligue. Tout remonte à Tim et la façon dont il a joué et s’est comporté. La culte [des Spurs], c’est Timmy », poursuit Budenholzer.Tim Duncan, c’est Dennis Lindsey GM du Utah Jazz. C’est Cory Joseph qui brille aux Toronto Raptors. Brett Brown coach des Philadelphie Sixers. Monty Williams, Mike Brown, Jacque Vaughn et bien d’autres encore. Tout ça valait bien des remerciements.