"Personnellement, je choisirais Kobe, pas Tim Duncan. Je dis ça à cause de l'attitude de Kobe. Je veux quelqu'un avec cette approche du jeu pour mener mon équipe.
Tim n'était pas vraiment bavard. C'est Pop qui devait parler la plupart du temps. Moi-même j'ai dû beaucoup parler quand j'y étais. J'ai dû être le protecteur, le mec qui rentrait un peu dans la tronche des gars.
Chez Kobe, il y avait tout ce dont tu as besoin pour aller gagner le titre, mais chez une seule personne. Pop a dû mettre certaines personnalités avec différents aspects autour de Tim Duncan pour que cette franchise devienne ce qu'elle est. La fois où Pop m'a demandé de revenir aux Spurs, c'est parce qu'il avait besoin d'un peu de méchanceté.
Tim s'est retrouvé dans la bonne situation. Je pense qu'on aurait pu mettre Kobe dans n'importe quelle situation, il aurait réussi à rassembler les mecs en leur transmettant son attitude et sa confiance en lui.
Tim le faisait aussi un peu, mais personnellement je choisirais Kobe".
On voit ce que veut dire Stephen Jackson, mais difficile de réécrire l'histoire. Tim Duncan a été un leader par l'exemple et avec une approche effectivement assez radicalement différente de celle avec laquelle opérait un alpha dog à la Jordan comme Kobe. Il n'empêche que Tim Duncan a été, jusqu'au bout, le patron de son équipe et le joueur le plus crucial (même en 2007 et 2014, no offense TP et Kawhi) de cinq équipes des Spurs sacrées championnes NBA.