DeMarcus Cousins est un bon gars. Mais il lui est arrivé de péter les plombs sur un terrain. Surtout au début de sa carrière avec les Sacramento Kings. L’intérieur savait se comporter comme une brute pour prendre le dessus sur ses adversaires. Avec l’ambition de les écraser. Pourquoi pas. C’est une attitude acceptée en NBA. Encore faut-il assurer derrière. Le pivot All-Star a cru bon de jouer le malin avec Tim Duncan un soir de novembre 2012. Il lui a fait du rentre-dedans tout en clamant haut et fort « je vais lui botter le cul » après un panier. Un panier entaché d’une grosse faute offensive que même les commentateurs des Kings ont pointé du doigt.
Il avait juste réveillé la bête. Force tranquille, Duncan ne se laisse pas marcher sur les pieds pour autant. Même à 36 balais. La légende des San Antonio Spurs a alors sorti une performance vintage pour donner la leçon à DMC. En le bloquant en défense et en le piégeant en attaque.
https://www.youtube.com/watch?v=fLNv6j9iDVw
Tim Duncan a terminé avec 23 points, 9 sur 12 aux tirs, 12 rebonds, 4 passes, 5 blocks et 3 interceptions en 31 minutes. Cousins ? Il a été limité à 23 minutes à cause de ses 5 fautes et il a fini avec 14 points (4 sur 14) et 9 rebonds. Une leçon qu’on vous dit. Mais beau joueur, le jeune homme a rendu hommage au vétéran.
« C’était un duel compétitif entre deux intérieurs. J’ai le plus grand respect pour Tim Duncan. C’est le meilleur ailier-fort de l’Histoire », notait le jeune joueur des Kings.
DeMarcus Cousins a le mérite de connaître ses classiques… et de les avoir appris à ses dépends.