Tidjane Salaün, ses confidences avant sa Draft en NBA

Tidjane Salaün, présent au Draft Combine de Trévise, a répondu aux nombreuses questions des journalistes mardi lors d'un échange organisé par la NBA. Le Français s'est montré aussi déterminé qu'ambitieux. Morceaux choisis.

Tidjane Salaün, ses confidences avant sa Draft en NBA

Présent au Draft Combine de Trévise, qui se déroule du 4 au 7 juin, Tidjane Salaün, a pris le temps de répondre aux journalistes en marge du camp. L’ailier de Cholet Basket s’est livré sur son futur en NBA, à quelques semaines d’une Draft où le français devrait être choisi dans le Top 10.

Interrogé sur la consécration de son rêve alors qu’il est sur le point d’intégrer la grande ligue, l’ancien du Pole France a d’abord tenu à rappeler son parcours et la manière dont il a franchi les obstacles les paliers pour en arriver là. « J’ai atteint mes objectifs les uns après les autres en rejoignant Cholet à l’âge de 14 ans. La NBA restait un objectif très lointain. J’en avais d’autres avant, comme intégrer l’INSEP, puis les U18 de Cholet, intégrer l’Equipe de France, remporter le championnat Espoirs, etc." Avant d’expliquer comment la NBA était devenue une priorité. « L’an dernier j’ai fait une belle performance à l’ANGT (Adidas next generation Tournament) et les scouts de nombreuses équipes ont commencé à s’intéresser à moi. La NBA est alors devenue un objectif à moyen terme. J’ai été patient, j’ai franchi les étapes step by step. Je continue de travailler comme un acharné. Je rêve de NBA maintenant, puisque c’est mon objectif. Et je mets tous les ingrédients pour y arriver. »

"Progresser sur mon dribble"

Concernant sa capacité à faire la transition de l’Europe à la grande ligue nord-américaine, l’international U18 s’est voulu rassurant. Rappelant qu’il habitait seul cette année à Cholet (et qu’il "savait cuisiner" !), qu’il avait pour habitude « d’arriver en avance à chaque séance d’entraînement », Tidjane Salaün est persuadé que cette première année chez les professionnels constitue pour son avenir en NBA. Et s’il considère que « la plus grosse adaptation sera de s’habituer au rythme des matchs », le Français entend aussi faire évoluer son jeu pour être fin prêt. « Je veux progresser sur mon dribble, pour pouvoir créer davantage de situations pour moi comme pour mes coéquipiers. Je veux être plus efficace à 3 points comme à mi-distance. Je travaille beaucoup sur mon mid range. »

Du travail en perspective pour l’ancien de Saint-Charles Charenton, qui ne s’inquiète pas pour autant sur sa capacité à relever le défi. « Je me sens prêt. Physiquement, je travaille énormément. Je me suis aussi beaucoup amélioré cette année. Je serai prêt pour cette première saison NBA. »

"Je vais être le meilleur joueur français"

Et si Tidjane Salaün se projette déjà, il ne sait pas encore où il tombera le 26 juin prochain lorsque son nom sera appelé par Adam Silver. Une donnée qui ne semble pas perturber le joueur de 18 ans. « Je n’ai pas d’intérêt pour une équipe en particulier. Le but c’est d’aller en NBA. Je ne vais pas faire le difficile. Je suis ouvert. Ce qui m’intéresse le plus, c’est de rejoindre une équipe qui va me permettre de progresser, me faire confiance. » Un constat logique alors que la cote du frenchy fluctue d’une prévision à l’autre, conclue par une pointe de fatalité aussi, comme pour montrer toute sa détermination à réussir. « Et si jamais je n’avais pas d’opportunité, je me la créerais. "

Des mots forts de la part du frère de Janelle Salaün, alors que la réussite d’un jeune joueur en NBA dépend aussi de l’environnement dans lequel il évolue. Mais celui qui avoue « s’inspirer » de joueurs tels que Kevin Durant, Brandon Ingram, Rudy Gobert, formé lui-aussi à Cholet, et Victor Wembanyama, qu’il définit comme « une source d’inspiration non seulement pour les basketteurs, mais pour tous les sportifs » ne semble pas imaginer l’échec dans la ligue américaine au regard de ses capacités. Au point de se fixer de grandes ambitions pour la suite. « Je ne suis pas un produit fini. Je ne suis qu’à 40% seulement de mon potentiel aujourd’hui. Comme je l’ai dit, je vais être le meilleur joueur français en NBA. »

Et pour tenter d’y parvenir, Tidjane Salaün entend bien se donner les moyens. Le natif de Paris a ainsi prévu, à l’instar de Rayan Rupert l’an dernier, de se doter « d’un coach personnel », facteur « important pour son développement » en NBA.

Bien excite de le voir débarquer, et de voir si il va tenir ses promesses.
Si ils sont tous aussi bon, on peut se retrouver dans 5 ans avec un 5 Wemby, traore, coulibaly, hiffi, salaun, avec en plus risacher, sissoko ... Ca donne faim !
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Si elles sont fermées, il va mettre un grand coup de pied dans les portes du Salaün
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En tout cas, il a confiance en lui comme Sylvester Stallone.
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Je dis oui !
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