« Il l’a posté sur son Instagram et quelqu’un me l’a montré », raconte Maker. « Après, je l’ai regardé puis je lui ai envoyé pour lui dire à quel point j’avais aimé, combien ça m’avait motivé. Donc ensuite, nous avons commencé à discuter. »
Depuis cet échange, Garnett a pris le sophomore sous son aile. À de nombreuses reprises, ils se sont entraînés ensemble. L’apport de l’ancien de Minnesota dépasse d’ailleurs la simple sphère technique.« Le plus important, c’est d’avoir cet état d’esprit agressif des deux côtés du terrain. Lui, il se fichait de savoir qui était le joueur face à lui. En défense, il contestait les tirs et protégeait ses coéquipiers. Sur ce point, le plus important était de prendre soin d’eux, de tout le temps les toucher et leur dire de se relever, de rester positif », explique Thon Maker. « Ensuite, en attaque, il faut juste impliquer tout le monde mais aussi aller attaquer son joueur s’il recule. C’est ce qu’il me disait : « si ton gars recule, tire. Puis dis leur : comment osez-vous me laisser de l’espace ? » »
Il reste encore du chemin à Maker avant de devenir le nouveau Kevin Garnett. Par contre, sur cette série de playoffs, il a déjà adopté le bon état d’esprit. Un premier pas important pour cet ovni de seulement 21 ans.