Une grosse confiance en lui
Quelques interrogations subsistent évidemment autour de l'intérieur de 2m16 (pour 98 kg seulement), qui a fui la guerre civile au Soudan avec sa famille pour gagner l'Australie à l'âge de 6 ans. Physiquement, Maker a toujours surdominé les catégories au sein desquelles il a évolué, au point que des rumeurs de falsification de son âge ont fleuri (24 ans au lieu de 19). Mais c'est dans une ligue bien plus musclée et intense qu'il va devoir s'exprimer sans cet avantage auquel il a été habitué. Sa présence dans la rotation des Bucks la saison prochaine dépendra probablement de ce qu'il montrera en Summer League et durant le training camp, mais il n'est pas à exclure que l'intéressé débute sa carrière aux Etats-Unis en D-League.
Sa sélection aussi haut dans le tableau avait été prédite par Chad Ford d'ESPN plus tôt dans la soirée, mais les observateurs sur place ont tout de même fait les gros yeux en le voyant serrer la main du Commissionner devant des joueurs attendus à se place parmi les lottery-picks.
"Quand je suis passé devant ces gars présents dans la Green Room, je sais que certains m'ont regardé bizarrement", a expliqué un Maker confiant dans ses capacités. "Mes faiblesses ? Je n'ai rien qui me vienne à l'esprit. Je verrai ce que les gens considèrent comme une faiblesse une fois que j'aurais commencé à jouer ici".Le garçon a de l'assurance et cela se voit dans chacune de ses interventions. Il a jusqu'ici toujours su gérer l'attention autour de lui et ce ne sont pas quelques micros et caméras supplémentaires qui vont l'effrayer. Dans deux ou trois ans, c'est peut-être tout Milwaukee qui se frottera les mains de pouvoir observer un autre phénomène de la nature sur le parquet du Bradley Center.