Thomas Robinson, toujours au stade de développement

Thomas Robinson s’ajoute à la liste des jeunes potentiels des Rockets, prêt à exploser. Pour l’instant, place au développement.

Thomas Robinson, toujours au stade de développement
[caption id="attachment_104369" align="alignleft" width="300"] Thomas Robinson a joué 51 matches aux Kings pour 4,8 points de moyenne.[/caption] On ne voit pas comment le trophée de meilleur dirigeant de l’année pourrait échapper à Daryl Morey tant les choix opérés cet été et durant la saison se sont avérés payants à chaque fois. La dernière transaction remonte à la mi-février avant la date limite des transferts où Thomas Robinson, 5ème choix de la dernière draft, a posé ses valises à Houston. Pour le moment, le retour sur investissement n’est pas encore à l’ordre du jour, mais ça ne saurait tarder. Ses stats aux Rockets sont quasi-identiques à celles affichées à Sacramento. Mais le natif de Washington a un fort potentiel, c’est indéniable. Pour l’instant Kevin McHale adopte la même politique concernant le jeune ailier-fort, à savoir prendre le temps.
« Thomas est encore un jeune joueur en développement. C’est toujours difficile quand des jeunes gars changent d’équipe. Vous essayez de comprendre la NBA, les nouveaux coaches, des nouvelles façons de jouer, un nouveau style, des nouveaux concepts défensifs et offensifs. Donc il essaye de s’adapter », assure McHale au Sacramento Bee.
Robinson a déjà évolué au niveau collectif puisqu’il va goûter aux joutes des playoffs, et l’intensité des phases finales est probablement le meilleur test pour un jeune talent. Le plus difficile pour le moment individuellement est d’assumer un statut de cinquième choix de draft. Mais le garçon fait preuve de lucidité concernant ce sujet.
« Je ne pense vraiment pas qu’il s’agisse de la hauteur du choix de draft, il s’agit d’opportunités. J’ai été drafté par rapport à ce que j’ai fait en université, pas à ce que j’ai fait en NBA. Là est toute la différence. Tout ce qui passe à partir de maintenant est une autre histoire, ma carrière ne sera pas fondée sur une volonté de prouver à tout prix. »
Il admet que le trade pour lui était un « choc », mais il discerne à cette occasion la partie business de la NBA. Là aussi, il se veut reconnaissant malgré tout envers les Kings.
« Je n’ai aucun regret. Je suis heureux que les Kings m’aient donné une chance et m’aient drafté. C’est eux qui m’ont fait entrer dans la ligue. »
Avec ce transfert, Thomas Robinson rejoint Derrick Favors, Drew Gooden, Donyell Marshall et Chauncey Billups dans le club des tops 5 de draft transféré leur saison rookie.

Les stats de Thomas Robinson cette saison

Season Team G GS MPG FG% 3p% FT% OFF DEF RPG APG SPG BPG TO PF PPG
12-13 SAC 51 0 15.9 0.424 0.000 0.577 1.8 2.9 4.7 0.7 0.5 0.4 1.3 1.9 4.8
12-13 HOU 18 0 13.3 0.442 0.000 0.421 1.7 2.5 4.2 0.4 0.8 0.2 1.2 1.6 4.7
12-13 -- 69 0 15.2 0.428 0.000 0.523 1.8 2.8 4.5 0.6 0.6 0.4 1.2 1.8 4.8
Career 69 0 15.2 0.428 0.000 0.523 1.8 2.8 4.5 0.6 0.6 0.4 1.2 1.8 4.8