« Vous voyez son énergie, ses efforts. Regardez sa défense, comment il monte au contre. Regardez sa manière de shooter, il est capable de tirer à 5 mètres ainsi que de défendre », explique Keith Smart au Sacramento Bee. « Donc la seule chose sur laquelle il doit concentrer ses efforts, c’est sur la finition lorsqu’il attaque le panier. »S'il reste sur deux matches où il n'a rentré aucun de ses shoots, Robinson ne s'inquiète pas. Du moins pas pour l'instant. Selon lui, le problème est avant tout dans la tête.
« Je réfléchis trop. C’est tout. C’est mental. J’ai déjà vécu ça quand j’étais à l’Université », se souvient-il. « Je dois me rappeler qu’à l’Université, je n’ai pas été bon tout de suite. J’ai dû faire mon chemin. C’est maintenant une autre étape. Au plus profond de moi-même, j’ai toujours su qu’en arrivant ici, je devrais travailler pour devenir un bon joueur. »Pour l'aider à affonter ses difficultés,les Kings ont décidé de le placer sous la tutelle de l'assistant de Smart, Clifford Ray qui invite le joueur à poursuivre ses efforts et à surtout ne pas se décourager en attendant le déclic.
« Il bosse dur sur des petits détails. Il arrive souvent que les jeunes joueurs oublient qu’ils peuvent toujours apprendre des choses parce qu’ils ont réussi dans la vie », indique Ray « Il est studieux et il travaille dur. Il va rester dans la course. Parfois, vous ne mettez pas vos shoots mais vous devez continuer à travailler. »Pour le moment, le jeune intérieur des Kings compense son manque de rendement offensif par son énergie défensive et son aisance à capter des rebonds. C'est d'ailleurs grâce à cet investissement qu'il conserve la confiance de son coach qui l'a laissé sur le parquet vendredi contre Orlando malgré un 0/5 aux shoots. Un choix payant puisque les Kings ont su verrouiller en défense pour s'imposer.
« Cela signifie plus que le scoring. J’aurais pu marquer 30 points en 20 minutes, mais terminer le match c’est aussi une bonne chose. »Lors de la victoire de Sacto face à Portland samedi, Robinson n'a joué que 8 minutes, preuve que Keith Smart attend désormais plus qu'une bonne défense de la part de son rookie...