11h51 : C’est toujours dangereux de fourrer sa langue partout. Non, on ne parle pas de Gabrielle Union, là (pour ceux qui ne savent pas, voir plus bas les items de 9h33). Juancho Hernangomez a une mononucléose, la maladie des beaux gosses qui embrassent à tire-larigot (expression des années 70, abolie en même temps que la peine de mort, comme quoi Mitterrand n’a pas fait que des bonnes choses). Problème, il y a des chances qu’il soit complètement à plat pendant 4 à 6 semaines. Il est out indefinitely, comme ils disent là-bas. On a toujours été partagé sur le Hack-A-Tocardquisaitpasfoutreunlancer. Ça nique le jeu, mais en même temps difficile de changer une règle juste pour le spectacle et juste parce que des mecs ne font pas l’effort minimum pour maîtriser un tant soit peu l’une des bases de notre si merveilleux sport (mettre un ballon dans un cercle). Est-ce que la FIBA accepterait d’autoriser un appui supplémentaire avant de siffler marcher juste parce que ce serait plus simple et mieux pour le spectacle ? Bon, l’exemple n’est pas top… N’empêche qu’Andre Drummond est en train de prouver que le meilleur moyen d’éviter le Hack-A-Dede, c’est pas une intervention divine du divin Adam Silver, mais bel et bien de taffer ses lancers. De 38,1% en carrière, il est désormais à 6/6, après avoir aligné un 16/20. La raison ? Il ne s’est pas concentré uniquement sur la forme de son tir cet été mais sur tout le travail mental qu’il y autour de ce geste. Les autres n’ont plus qu’à s’inspirer s’ils ne veulent plus se faire hacker. Par contre, si c’est vraiment lié au mental, on connaît un coéquipier de Nicolas Batum pour qui c’est certainement trop tard… Triste nouvelle pour l’auteur de ces lignes qui place Anthony Bennett comme favori au titre de Rookie of the Year chaque année depuis 2013. Outre le fait qu’il n’est plus rookie (ouais, enfin c'est pas flagrant quand on le voit jouer, hein) et qu’il n’est plus en NBA (bon, là, OK), David Griffin, l'ancien GM des Cleveland Cavaliers, a expliqué pourquoi le gars n’obtiendra jamais cette distinction et ne percera jamais au haut niveau : après avoir dominé tout le monde sans effort pendant sa jeunesse, il n’a tout simplement jamais été capable ni eu envie d’affronter l’adversité. « On ne savait pas ça à l’époque », précise-t-il. L’auteur de ces lignes non plus. A la différence que les franchises sont censées faire passer des entretiens et des test psychologiques aux joueurs qu’elles ciblent. Enfin, c’est ce que les Spurs font, eux… 10h46 : Les stats cumulées de Tim Hardaway Jr : 4 pds, 4 rbds, 5 TO, 0 steal, 0 ctre, 0 défense, 9/37 au shoot et 16,5 millions de dollars cette année. New York Knicks et franche rigolade toujours : Courtney Lee balance, certains Knicks ne connaissent pas les systèmes. En même temps, avant Hornacek, c’était les coaches qui connaissaient pas les systèmes. Phil Jackson avait beau vouloir imposer son putain de Triangle, même le staff n’y pigeait rien En tout cas, prions pour que New York trouve un accord sur Bledsoe avec les Suns et que Frank Ntilikina soit inclus dans le deal. En tout cas, condoléance à la Knicks Nation. Personne ne doit plus regarder ce genre d’émission flinguée, mais « Vis ma vie » existe toujours quelque part sur la TNT. Dans l’épisode du jour, Rudy Gobert a passé quelques instants dans la peau de Mozgov. Ça pique : Un fan des Phoenix Suns a démarré une campagne de crowdfunding pour financer un affichage électronique disant « #SarverOut ». Gardez vos 5 euros pour le prochain REVERSE, non seulement Robert Sarver ne se cassera jamais, mais en plus Eric Bledsoe a certainement déjà dû financer la totalité du truc. Bledsoe qui d’ailleurs n’est pas encore parti : d’après Wojna, les Suns ont du mal à trouver une équipe avec qui monter le deal parce qu’ils veulent un jeune joueur talentueux en échange. Pour un gars certes fort mais qui, en sept ans de carrière, a trois saisons à moins de 43 matches et une quatrième à 66… De son côté, Devin Booker ne comprend pas vraiment pourquoi les Suns ont viré Earl Watson. Sérieux, il veut qu’on lui explique ? En tout cas, il y a un point sur lequel on ne lui donne pas tort : on ne peut pas blâmer le coach pour deux défaites de 40 points. Ouais, mais c’est le seul qu’on peut virer pour tenter un choc psychologique. 9h33 : Anthony Davis, blessé dès l’échauffement (eh ouais…) est annoncé en day-to-day. En fait, on a l’impression que c’est depuis le début de sa carrière qu’il est en day-to-day. Le cauchemar des fantasy, personne ne sait jamais si le mec va jouer.
Les hommes sont quand même ingrats. Il y a quelques jours, Gabrielle Union révélait que… humm… comment dire… qu’en un contre un elle n’hésite pas à attaquer le « cercle » de Dwyane Wade. Et malgré tous ces efforts, elle n’est que troisième dans le classement perso de D-Wade, qui lui préfère selon elle son chien et LeBron James. Ils lui font quoi ?!?!? En même temps, elle surkiffe LaVar, donc bon…
A quoi jouent les Sixers et l’entourage de Markelle Fultz ? Dans un premier temps, ça communique pas trop sur la blessure, personne ne sait si c’est du lard ou du cochon (expression datant du 11ème siècle, abolie à la Renaissance), on laisse le gamin s’afficher avec une mécanique au lancer-franc dont Joakim Noah ne voudrait pas et qui se classe pas loin de la houppette de Rudy Fernandez dans le classement des trucs les plus horribles de l’histoire du basket. On laisse même fuiter une version expliquant qu’il a changé son tir pendant l’été. Puis là, ça part dans tous les sens : il s’est fait ponctionner du liquide dans l’épaule, non en fait on lui a fait une infiltration de cortisone… S’il a mal à l’épaule, que les Sixers le laissent se reposer. C'est pas comme s'ils n'avaient pas l'habitude de ne pas faire jouer leurs rookies. De toute façon il ne sert à rien en ce moment. Juste à perdre totalement confiance dans son tir et à prendre des mauvaises habitudes en termes de gestuelle.
D'humeur Clippers Nation ce matin :
https://twitter.com/ClippersSpirit/status/922866807647506432
Le Washington-Lakers sera à suivre. Menacé de torture par un taré venu du grand froid polonais, Lonzo Ball a le soutien de ses coéquipiers. John Wall s’en fout, il veut lui faire payer les propos du daron.
Par contre, va peut-être falloir que Wall passe à autre chose, il est en train de développer une fixation sur le gamin puisqu’il tenait déjà ce discours il y a plusieurs moi. Validant par l’absurde la stratégie de LaVar… Bref, le Wizards-Lakers de cette nuit devrait faire de l’audience. LaVar Ball, meilleur commercial de l’histoire de la NBA ?